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Gestiòn Internacional
Volume 16, numéro hors-série, 2012 Gestion des Connaissances dans la Société et les Organisations Knowledge Management in Society and Organizations Gestión del conocimiento en la sociedad y en las organizaciones Sous la direction de Claude Guittard, Eric Schenk, Pierre-Jean Benghozi, Jean-Louis Ermine et Michel Kalika
Sommaire (11 articles)
Mot de la rédaction / Word from the Editor / Palabras de la redacción
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Gestion des Connaissances dans la Société et les Organisations / Knowledge Management in Society and Organizations / Gestión del conocimiento en la sociedad y en las organizaciones
Claude Guittard, Eric Schenk, Pierre-Jean Benghozi, Jean-Louis Ermine et Michel Kalika
p. v–x
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Coordination, incitation et création de connaissance
Patrick Cohendet et Jean-Luc Gaffard
p. 11–19
RésuméFR :
La théorie comme la pratique des affaires ont semblé obéir à deux croyances : les marchés devraient être flexibles et les entreprises devaient chercher à optimiser la performance individuelle de leurs employés. Ces croyances reposent sur l’idée que, pour faire face à une information qui est inégalement distribuée, peut être cachée ou manipulée, il suffit de concevoir des incitations individuelles appropriées. La création de connaissance requiert au contraire la mise en oeuvre de réseaux sociaux, entre entreprises comme dans l’entreprise, dédiés à coordonner les investissements concurrents comme complémentaires dans un monde caractérisé par l’irréversibilité et l’incertitude.
EN :
Theory and business practice seemed to obey two beliefs: markets should be flexible and firms should seek to maximize the individual performance of their employees. These beliefs are based on the idea that, in order to deal with an information which is unevenly distributed, hidden or manipulated, only appropriate individual incentives are needed. On the contrary, creation of knowledge requires the implementation of social networks, between firms and inside the firm, aimed at coordinating competitive as well as complementary investments in a world characterized both by irreversibility and uncertainty.
ES :
La teoría y la práctica de los negocios parecen obedecer a dos creencias: los mercados deben ser flexibles y las empresas deben optimizar el desempeño individual de sus empleados. Estas creencias encuentran fundamento en la idea que, para hacer frente a una información disparmente distribuida, escondida o manipulada, solo basta con proporcionar los incentivos individuales adecuados. Sin embargo, la creación de conocimiento requiere la puesta en marcha de redes sociales, entre empresas como así también al interior de la propia empresa, destinadas a coordinar tanto las inversiones competitivas como las complementarias en un mundo caracterizado por la irreversibilidad y la incertidumbre.
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La dimension « tacite » des connaissances expérientielles individuelles : une mise en perspective théorique et méthodologique
Géraldine Rix-Lièvre et Pascal Lièvre
p. 21–28
RésuméFR :
La question des connaissances « tacites » fait débat en management des connaissances notamment sur la possibilité de les transformer en un savoir explicite. De nombreux travaux en économie et en gestion attestent que l’enjeu est considérable. Nous nous focalisons strictement sur les connaissances individuelles. Nous prolongeons les travaux de Polanyi, en substituant la notion de « connaissance en acte » au sens de Piaget à celle de « connaissance tacite ». La dimension « tacite » en est l’une des caractéristiques, révélatrice d’un niveau de conscience spécifique : le pré-réfléchi. Des outils radicalement distincts de l’entretien sociologique permettent d’approcher cette connaissance non conscientisée de l’expliciter et de la formaliser.
EN :
“Tacit” knowledge is an important point in knowledge management: the question is the possibility to make it explicit. Many researches in economics or management underline that it is a very high stake. We focus specially on individual knowledge. Following Polanyi’s work, we substitute the notion of “knowing-in-action” defined by Piaget for the notion of “tacit knowledge”. The “tacit” dimension is one feature of this knowledge; it suggests a particular level of consciousness: a pre-reflective one. Unlike a sociological interview, some methods allow us to approach this kind of knowledge, to help the actor to make it explicit and to formalize it.
ES :
Se debate en el campo de la gestión del conocimiento, la cuestión de los conocimientos “tácitos” y la capacidad de transformarlos en un conocimiento explícito. Muchos estudios en economía y administración muestran que las apuestas son altas. Nos enfocamos estrictamente en el conocimiento individual. Extendemos la obra de Polanyi, mediante la sustitución de la noción de “conocimiento en acción”, tal como se define por Piaget a la de “conocimiento tácito”. La dimensión “tácita” es una característica de “conocimiento en acción”, lo que indica un nivel específico de la conciencia: la pre-reflexiva. Es posible aclarar y formalizar este conocimiento no consiento con herramientas que están en desacuerdo con la entrevista sociológica clásica.
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Une chaîne de valeur de la connaissance
Jean-Louis Ermine, Mahmoud Moradi et Stéphane Brunel
p. 29–40
RésuméFR :
Cet article définit ce qu’est une chaîne de valeur de la connaissance (KVC pour « Knowledge Value Chain »), permettant de gérer les processus de transformation impliquant la connaissance dans une entreprise, afin d’en obtenir la meilleure performance possible. Il propose une définition basée sur la célèbre hiérarchie DIKW (Data, Information, Knowledge, Wisdom), composée de tâches intellectuelles de base. La valeur ajoutée par chaque tâche est expliquée et discutée. La KVC est ainsi interprétée comme un continuum de processus cognitifs à mettre en oeuvre pour enrichir progressivement le capital de connaissances de l’entreprise et générer de la valeur ajoutée.
EN :
This paper describes what a Knowledge Value Chain is (KVC). This is a framework to supervise transformation processes using knowledge as a resource, to obtain the best possible performance in a company. The definition of such a framework is based on the famous hierarchy DIKW (Data, Information, Knowledge, Wisdom), composed of basic intellectual tasks. The added value of each task is explained and discussed. The KVC is so interpreted as a continuum of cognitive processes to be implemented to enrich gradually the Knowledge Capital of the firm and generate added value
ES :
Este artículo define lo que es una cadena del valor del conocimiento ( KVC por “Knowledge Value Chain”), que permite supervisar los procesos de transformación que implican el conocimiento en una empresa para obtener una mejor capacitación. Propone una definición basada sobre la célebre jerarquía DIKW (Data, Information, Knowledge, Wisdom) compuesta por áreas intelectuales de base. El valor agregado para cada tarea es discutido y explicado. La KVC se interpreta como un continuo de procesos cognitivos a instaurar para enriquecer progresivamente el capital de conocimiento de la empresa y generar valor agregado.
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Learning Dynamics across Boundaries of IS Context: A Structural perspective to Support Knowledge Management
Luciana Castro Gonçalves
p. 41–55
RésuméEN :
This paper seeks to analyze the extent to which organizations can learn in an Information System (IS) context by focusing on the relationship between projects and communities of practice. Adopting a theoretical framework combining the social learning literature (Lave, 1991; Wenger; 1998, Orlikowski, 2002) and a structural approach (Giddens, 1984), we used an ethnographic study to examine two contrasting learning dynamics in the IS Department of a multinational car manufacturer. Our findings highlight embeddedness and facilitating and inhibiting factors in learning process. Our discussion suggests an integrated knowledge management perspective (Pawlowski, Robey, 2004; Levine, Xin, 2007, Srikantaiahet al., 2010).
FR :
Dans cet article nous analysons comment les organisations apprennent dans un contexte en Systèmes d’Information, où projets et communautés de pratique interagissent. Notre cadre conceptuel combine la littérature en apprentissage social (Lave, 1991; Wenger; 1998, Orlikowski, 2002) et l’approche structurationniste (Giddens, 1984). L’étude ethnographique utilisée permet d’analyser deux dynamiques d’apprentissage contrastées dans la Direction des Systèmes d’Information d’un constructeur automobile en France. Nos résultats soulignent les attributs encastrés des connaissances ainsi que les facteurs facilitateurs et inhibiteurs du processus d’apprentissage collectif. Notre discussion suggère une perspective intégrée du management des connaissances (Pawlowski, Robey, 2004; Levina, Xin, 2007, Srikantaiah et al., 2010).
ES :
En el presente trabajo analizamos cómo las organizaciones aprenden en un contexto de Sistemas de Información donde proyectos y comunidades de práctica interactúan. Para hacerlo, combinamos la literatura en aprendizaje social (Lave, 1991; Wenger; 1998, Orlikowski, 2002) y la teoría estructuracionista (Giddens, 1984). El estudio etnográfico utilizado permite analizar dos dinámicas contrastadas de aprendizaje en un fabricante de automóviles en Francia. Nuestros resultados muestran atributos de los conocimientos así como factores facilitadores e inhibidores de aprendizaje colectivo. Nuestra discusión sugiere una perspectiva integrada de la gestión de los conocimientos (Pawlowski, Robey, 2004; Levine, Xin, 2007, Srikantaiah et al., 2010).
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Changement technologique et transfert de compétences : une réflexion à partir du cas des équipages de transport de l’armée de l’air
Pierre Barbaroux et Cécile Godé
p. 57–73
RésuméFR :
Cet article explore la contribution des processus de transfert des compétences en matière de gestion du changement technologique. A partir d’une étude de cas portant sur des équipages d’avions de transport tactique de l’armée de l’air, l’article démontre que le transfert des compétences offre à l’organisation des ressources utiles permettant de gérer un changement technologique majeur. L’article montre également que la culture organisationnelle ne vient pas seulement faciliter ou limiter le transfert des compétences : elle constitue un actif intangible dont le transfert s’avère critique du point de vue du maintien, voire de l’extension, des capacités opérationnelles de l’organisation.
EN :
This article explores the role played by competence transfer processes in managing technological change. Building on a case study of French air force airlift crews, the article shows that competence transfer provides the organisations with critical resources for managing major technological change. The article also demonstrates that organisational culture not only facilitates or impedes competence transfer but constitutes an intangible asset which transfer is essential to maintain and extend the organisation’s operational capabilities.
ES :
Este artículo explica la contribución de los procesos de transferencia de las competencias de gestión del cambio tecnológico. A partir del estudio de un caso de los equipajes de los aviones de transporte táctico de la fuerza aérea, el artículo muestra que el transfer de competencias ofrece a la organización recursos útiles, que permiten manejar un cambio tecnológico importante. El artículo no explica solamente que la cultura organizacional permite de facilitar o limitar la transferencia de competencias pero que constituye un punto donde la transferencia esta critica, del punto de vista del mantenimiento de las capacidades operacionales de la organización.
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La génération des connaissances au secours du management de projet ? Le cas du système d’information d’un établissement de santé
Thi Dau Tan Pham et Alain Antoine
p. 75–87
RésuméFR :
Le management de projet qui s’est développé depuis les années 1940, ne prend pas en compte aujourd’hui la théorie de la génération des connaissances (knowledge creation theory). En adoptant une épistémologie de la pratique et à l’aide d’une recherche-action, nous montrerons que le déroulement du projet produit les connaissances nouvelles dont il a besoin (knowing) grâce à des microprocessus d’interactions. Ils mettent en jeu des connaissances tacites au sens de Polanyi repris par Duguid et Tsoukas. Le projet est alors traversé par un ensemble de tensions et de controverses au sens d’Engeström. Il en découle des implications managériales en matière de pilotage de projet.
EN :
While project management has developed since the 1940s, it still does not take account of knowledge creation theory. Our research aims to demonstrate that knowledge is generated during project implementation. We adopt a practice-based approach and conduct action-research. The hospital information system case shows that knowledge is created through interaction micro-processes (knowing). These processes involve tacit knowledge, as defined by Polanyi, Duguid and Tsoukas. The project is then affected by tensions and controversies, according to Engeström, and these have implications for project management.
ES :
La gestión de proyecto que se ha desarrollado desde la década de 1940 no tiene en cuenta la teoría actual de la generación del conocimiento (knowledge creation theory). Mediante la adopción de una epistemiología de la práctica y con la ayuda de una búsqueda de acción, demostraremos que el desarrollo de un proyecto genera nuevos conocimientos necesarios (knowing) gracias a microprocesos de interacciones. Estos procesos implican conocimientos tácitos como los de Polanyi, Duguid y Tsoukas. Se entrecruzan en el proyecto una serie de tensiones y de controversias según Engeström. Los resultados presentan implicaciones en cuanto a la gestión del proyecto.
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Une typologie des pratiques de Crowdsourcing : l’externalisation vers la foule, au-delà du processus d’innovation
Eric Schenk et Claude Guittard
p. 89–100
RésuméFR :
Notre contribution propose une définition opérationnelle du concept de crowdsourcing (CS) partant de la notion générale d’outsourcing. Une originalité de ce travail est de montrer que le phénomène de CS ne se limite pas uniquement à une modalité originale d’organisation de l’innovation. Nous proposons une typologie des pratiques de CS basée sur trois classes : tâche simple, tâche créative, et résolution de problèmes complexes. Ce travail de typologie offre également une clé pour comprendre les enjeux liés aux modèles d’affaires du CS, comme la motivation des participants, la confiance réciproque entre l’entreprise et la foule.
EN :
Our aim is to propose a typology of Crowdsourcing practice that can be used both for researchers and practitioners. We show that Crowdsourcing should not only be viewed as an original way to organize innovation; we propose a typology of CS practices based on the nature of the task which is crowdsourced. Three types of tasks are considered: simple task, creative task and problem solving. Our work offers a key to understand issues related to the business models of CS, such as the participants’ motivation or trust relationships between the company and the crowd.
ES :
Nuestra contribución propone una definición operacional del concepto de crowdsourcing (CS) a partir de la noción general de outsourcing. Una particularidad del presente trabajo es demostrar que el fenómeno de CS no se aplica únicamente a un modo original de organización de la innovación. Proponemos así una topología de practicas de CS basada en tres clases: tarea simple, tarea creativa, y resolución de problemas complejos. El presente trabajo de topología ofrece igualmente una clave para entender los problemas referentes a los modelos de negocio de CS, tales como la motivación de los participantes y la confianza reciproca entre la empresa y la multitud.
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Crowdsourcing d’activités inventives et frontières des organisations
Julien Pénin et Thierry Burger-Helmchen
p. 101–112
RésuméFR :
Le crowdsourcing d’activités inventives (CAI) consiste à externaliser à une foule des activités de recherche, des tâches complexes ou créatives. Plusieurs exemples récents ont mis en avant les avantages de ce type de pratique, aussi bien pour réduire les coûts du processus d’innovation que pour améliorer ses résultats. Dans ce travail, nous étudions l’impact organisationnel du CAI en mobilisant les théories sur les frontières des organisations. La littérature identifie quatre frontières différentes : frontière d’efficience, d’influence, de compétence et d’identité. L’analyse en termes de frontière des organisations nous permet notamment de mettre en avant certaines limites du recours au CAI et d’élaborer des prédictions théoriques sur les conditions d’émergence et d’utilisation du CAI.
EN :
The crowdsourcing of inventive activities (CIA) consists in externalizing to a crowd, research activities and/or complex and creative tasks. Several recent examples stressed the advantages of this type of practice both in order to reduce the costs of the innovation process and to improve its results. In the present paper we study the organizational impact of CIA based on the theories of the boundaries of organizations. The literature identifies four different boundaries: Efficiency, influence, competence and identity boundaries. This analysis in terms of boundary of organizations makes it possible, among others, to identify some limitations of the use of CIA and to devise theoretical predictions on its emergence and conditions of utilization.
ES :
El crowdsourcing de actividades inventivas (CAI) consiste en externalizar actividades de investigación y tareas complejas o creativas hacia una multitud. Varios ejemplos recientes han destacado las ventajas de esta práctica tanto en la reducción de los costos del proceso de innovación, como en el perfeccionamiento de sus resultados. En el presente trabajo, estudiamos el impacto organizacional del CAI con ayuda de las teorías sobre las fronteras organizacionales. La literatura identifica cuatro fronteras diferentes: la frontera de eficiencia, de influencia, de habilidad y de identidad. El análisis que concierne las fronteras organizacionales nos permite distinguir ciertos límites del uso del CAI, y de elaborar predicciones teóricas sobre las condiciones de aparición y de utilización de este mismo.
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Can Open Source projects succeed when the producers are not users? Lessons from the data processing field
Nicolas Jullien et Karine Roudaut
p. 113–127
RésuméEN :
Free/Libre Open Source Software (FLOSS) proposes an original way to solve the incentive dilemma for the production of information goods, based on von Hippel (1988)’s user-as-innovator principle: as users benefit from innovation, they have incentive to produce it, and as they can expect cumulative innovation on their own proposition, they have incentive to share it. But what is the incentive for producers when they are not users? We discuss this question via a qualitative study of FLOSS projects in “algorithm-based industries”. We find that in this case producers hardly participate in such projects.
FR :
Le logiciel libre, ou open source propose une façon originale de résoudre le dilemme de l’incitation à la production de biens informationnels, basé sur le principe proposé par von Hippel (1988) de l’utilisateur comme innovateur: parce que les utilisateurs bénéficient de l’innovation, ils ont intérêt à la produire, et comme ils peuvent s’attendre à de l’innovation cumulative sur leur propre proposition, ils ont intérêt à la partager. Mais que se passe-t-il dans ces communautés si les producteurs ne sont pas les utilisateurs? Nous discutons cette question grâce à une étude qualitative de projets de open-source dans le secteur des « algorithmes ». Nous constatons que dans ce cas les producteurs ne participent guère à ces projets.
ES :
El software libre (en inglés FLOSS, Free, Libre, Open Source Software), propone una forma única para resolver el dilema de los incentivos para producir bienes de información, basándose en el principio del usuario como innovador de Von Hippel (1998): conforme los usuarios se benefician de la innovación, tienen incentivos para producirla, y puesto que pueden esperar una acumulación de innovación sobre su propia aportación, también tienen incentivo para compartirla. Pero, ¿cuál es el incentivo para los productores cuando no son ellos los usuarios? Discutimos esta pregunta a través de un estudio cualitativo de proyectos FLOSS en “industrias basadas en algoritmos”. Descubrimos que, en este* caso, los productores rara vez participan en dichos proyectos. Economía del conocimiento, sociología, software libre, código abierto, ciencia, estandardización.
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Les plateformes d’innovation sur Internet : arrangements contractuels, intermédiation et gestion de la propriété intellectuelle
Isabelle Liotard
p. 129–143
RésuméFR :
Les plateformes d’innovation sur Internet ont pris leur essor depuis le début des années 2000. Ces structures d’intermédiation mettent en relation des entreprises en panne de solution pour leur R&D avec des internautes du monde entier. Le défi posté sur la plateforme est récompensé par une prime s’il est retenu. L’objet de l’article est d’analyser les arrangements contractuels sur une plateforme spécifique (Innocentive), que ce soit en matière de propriété intellectuelle ou d’aide et de supports techniques. Il s’agit également de comprendre comment ces dispositifs répondent au problème d’asymétrie d’information et d’incertitude inhérent aux transferts de technologie.
EN :
Internet innovation platforms have increased since 2000. Those intermediate structures link firms with R&D problems (seeker) and people on Internet (solver). The question called “challenge” is linked with a prize if the Internet user’s solution is chosen. The purpose of this article is to put in light contractual arrangements on a specific platform (Innocentive) (IP contracts and assistance of the platform). The aim is to better understand how these mechanisms could lower information asymmetries and uncertainty of technology transfer.
ES :
Las plataformas de innovación en Internet se desarrollaron después 2000. Estas estructuras de intermediación ponen en contacto empresas con problemas de R&D con internautas del mundo entero. El desafío enviado sobre la plataforma es recompensado por una prima si este es retenido. El objetivo del artículo es analizar los arreglos contractuales sobre una plataforma específica (“Innocentive”), tanto en lo que concierne a la propiedad intelectual como a soportes técnicos. También se trata de comprender cómo estos dispositivos responden al problema de asimetría de información y de incertidumbre inherente a los traspasos de tecnología.