Résumés
Résumé
Le processus de lecture-écriture présent dans l'activité traductionnelle met à jour une sorte de désaccord sur la pertinence des propositions exprimées au moyen de la synesthésie, en tant que représentation d'une osmose sensorielle qui rend compte d'un ordre du monde possible dans les textes de fiction littéraire. Le comportement des intermédiaires traductionnels révèle, pour des raisons que cet article essaie d'élucider, soit un rejet de la synesthésie et donc l'inscription d'une expérience sensorielle habituelle, d'une cosmovision traditionnelle, soit une réorganisation du co-texte immédiat en sorte que le lecteur puisse inférer favorablement l'énoncé synesthésique et réduire son instabilité interprétative.
Abstract
The reading-writing process in translational activity produces a certain element of disagreement on the pertinence of proposals expressed by means of synaesthesia — a representation of a sensorial osmosis which is conscious of a possible world order within the texts of literary fiction. The conduct of translational intermediairies reveals, for reasons this article intends to elucidate, either a rejection of synaesthesia and thus the acceptance of an habitual sensorial experience, of a traditionnal cosmovision, or a reorganisation of the immediate co-text in such a way as to enable the reader to favourably infer the synaesthesic enunciation and reduce its interpretative instability.