Résumés
Abstract
Translation quality assessment (TQA) models may be divided into two main types: (1) models with a quantitative dimension, such as SEPT (1979) and Sical (1986), and (2) non-quantitative, textological models, such as Nord (1991) and House (1997). Because it tends to focus on microtextual (sampling, subsentence) analysis and error counts, Type 1 suffers from some major shortcomings. First, because of time constraints, it cannot assess, except on the basis of statistical probabilities, the acceptability of the content of the translation as a whole. Second, the microtextual analysis inevitably hinders any serious assessment of the content macrostructure of the translation. Third, the establishment of an acceptability threshold based on a specific number of errors is vulnerable to criticism both theoretically and in the marketplace. Type 2 cannot offer a cogent acceptability threshold either, precisely because it does not propose error weighting and quantification for individual texts. What is needed is an approach that combines the quantitative and textological dimensions, along the lines proposed by Bensoussan and Rosenhouse (1990) and Larose (1987, 1998). This article outlines a project aimed at making further progress in this direction through the application of argumentation theory to instrumental translations.
Résumé
Les modèles d'appréciation de la qualité des traductions peuvent se diviser en deux groupes principaux : (1) les modèles quantitatifs, tels que le SEPT (1979) et le Sical (1986), et (2) les modèles non quantitatifs et textologiques proposés par Nord (1991) et House (1997), entre autres. D'une part, le premier type accuse plusieurs lacunes importantes, qui découlent de l'approche microtextuelle (échantillonnage et analyse intraphrastique) et de la quantification des fautes, dimensions inhérentes au modèle. En effet, (1) en raison des contraintes de temps, il ne peut servir à porter un jugement sur le texte entier que sur la base de probabilités statistiques, (2) l'analyse microtextuelle entrave forcément l'évaluation du contenu global de la traduction, et (3) en établissant un seuil d'acceptabilité fondé sur un nombre précis de fautes, on prête le flanc à la critique sur le plan théorique et sur le marché de la traduction. D'autre part, le deuxième type ne présente pas de seuil convaincant non plus, parce qu'il n'intègre pas la pondération ou la quantification des fautes à l'analyse d'une traduction donnée. Il faut donc viser un modèle qui s'inspire, à l'instar de ceux proposés par Bensoussan et Rosenhouse (1990) et Larose (1987,1998), des deux dimensions quantitative et textologique. Le présent article résume l'un des principaux axes d'un projet en cours qui proposera quelques pistes de solution grâce à l'application de la théorie de l'argumentation aux textes pragmatiques.
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