Résumés
Résumé
Le passage de L1 à L2 lors de la traduction de textes poétiques, de séquences figées et de jeux de mots est révélateur de l'existence de plusieurs degrés de déperdition qui, tout en étant très différents - en poésie, il est possible de conserver certains transferts tropiques; dans les séquences figées, seule l'existence d'équivalents rend la traduction possible; dans les jeux de mots, le blocage est presque total - rapprochent ces trois domaines en mettant en relief l'importance de la matérialité du signe linguistique telle qu'elle s'exprime à travers ses spécificités phoniques et ses combinaisons syllabiques et rythmiques.
Abstract
The change from L1 to L2 in the translation process of poetic texts, fixed phrases and plays on words reveals the existence of several degrees of loss which, though diverse - in poetry it is possible to keep some tropic transfers; in fixed phrases only the existence of equivalents makes translation possible; in plays on words, the blockage is almost complete - contribute to bring the three fields closer by highlighting the importance of the linguistic sign materiality as expressed through phonic specificities as well as syllabic and rythmic combinations.