Résumés
Résumé
François Hertel, à l’image des élites canadiennes-françaises de l’époque, est thomiste dans les années trente. La restauration de la doctrine philosophique et religieuse de Thomas d’Aquin a profondément marqué le catholicisme québécois; mais en dépit des apparences, le thomisme n’est pas monolithique au Canada français dans l’entre-deux-guerres. Des différences d’interprétation de Thomas d’Aquin engendrent des conceptions de l’homme et de sa fin appelées à s’opposer. Hertel, par son discours même, incarne ces tensions; malgré sa facture thomiste, Pour un ordre personnaliste (1942), le deuxième essai de l’écrivain, embrasse un personnalisme qui incite les uns et les autres à se prononcer sur le bien-fondé d’une distinction entre l’individu et la personne.
Abstract
Like many interwar French Canadian thinkers, François Hertel was a Thomist. Indeed, the resurgence of St. Thomas Aquinas' philosophical and religious thought left a profound mark on French Canadian Catholicism. However, in spite of appearances, Thomism was not monolithic in interwar French Canada. Differences in the interpretation of Aquinas' work generated opposing concepts about man and his ends. In his writing, Hertel embodied these tensions. Despite its Thomistic approach, Hertel's second book, Pour un ordre personnaliste (1942), embraced a personalism which gave rise to differing views regarding the validity of the distinction between the individual and the person.
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