Résumés
Abstract
South Africa’s nationalistic landscape is currently defined by a series of monumental, architectural edifices whose symbolic capital lies in their assumed ability to generate ideological unifications within the country’s charged, often fraught, spaces. Yet the failure of these forms to address the tensions and divisions that continue to define South Africa’s current socio-political climate raises questions as to whether such architectures are capable of acting in a nationalistic capacity within a country that is still negotiating its contemporary post-Apartheid identity. This paper suggests an alternative built landscape for consideration within discussions of South Africa’s current nation-building apparatus, specifically that of tourist space. The unregulated utilization (and exploitation) of structural languages from South Africa’s traumatic past allow tourist space to function as a “counter-monument” within the country’s contemporary nationalistic environment, provoking uncomfortable but potentially necessary confrontations with the charged elements of South Africa’s history as well as their continuity into the present period.
Résumé
Le paysage national de l’Afrique du Sud se définit actuellement par une série d’édifices architecturaux monumentaux dont le capital symbolique réside dans l’aptitude qu’on leur attribue de générer une unification idéologique au sein des espaces tendus, voire dangereux, du pays. Cependant, le fait que ces formes ne soient pas parvenues à répondre aux tensions et aux divisions qui continuent de définir le climat sociopolitique actuel de l’Afrique du Sud soulève la question de savoir si de telles architectures sont capables d’avoir un impact national dans un pays qui est toujours en train de négocier son identité contemporaine post-apartheid. Cet article suggère de prendre en considération un autre paysage construit pour discuter de l’appareil actuel d’édification nationale de l’Afrique du Sud, spécifiquement celui de l’espace touristique. L’utilisation non réglementée (et l’exploitation) des langages structurels du passé traumatique de l’Afrique du Sud permettent à l’espace touristique de fonctionner comme un « contre-monument » au sein de l’environnement national contemporain du pays, ce qui provoque des confrontations malaisées, mais potentiellement nécessaires, avec les éléments de tension de l’histoire de l’Afrique du Sud ainsi qu’avec le fait que ces derniers perdurent à l’époque actuelle.
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