Recensions

Gustave Martelet, J’ai très tôt été convaincu… Repères d’une théologie existentielle. Textes choisis, ordonnés et introduits par Gérard de Lavernée. Préface de Michel Fédou, Bruxelles, Éditions jésuites, 2022, 340 p.

  • Louis Roy

…plus d’informations

  • Louis Roy
    Collège universitaire dominicain, Ottawa

L’accès à cet article est réservé aux abonnés. Seuls les 600 premiers mots du texte seront affichés.

Options d’accès :

  • via un accès institutionnel. Si vous êtes membre de l’une des 1200 bibliothèques abonnées ou partenaires d’Érudit (bibliothèques universitaires et collégiales, bibliothèques publiques, centres de recherche, etc.), vous pouvez vous connecter au portail de ressources numériques de votre bibliothèque. Si votre institution n’est pas abonnée, vous pouvez lui faire part de votre intérêt pour Érudit et cette revue en cliquant sur le bouton “Options d’accès”.

  • via un accès individuel. Certaines revues proposent un abonnement individuel numérique. Connectez-vous si vous possédez déjà un abonnement, ou cliquez sur le bouton “Options d’accès” pour obtenir plus d’informations sur l’abonnement individuel.

Dans le cadre de l’engagement d’Érudit en faveur du libre accès, seuls les derniers numéros de cette revue sont sous restriction. L’ensemble des numéros antérieurs est consultable librement sur la plateforme.

Options d’accès
Couverture de Le devoir moral, Volume 80, numéro 3, 2024, p. 333-551, Laval théologique et philosophique

Cet ouvrage rassemble des extraits de textes publiés et des interventions orales non publiées par Gustave Martelet, un éminent jésuite du xxe siècle. C’est ce que nous apprend la Préface de Michel Fédou, un autre jésuite, qui enseigne au Centre Sèvres de Paris, et qui souligne le caractère varié des oeuvres et conférences de Martelet. Fédou y détaille le contenu successif des chapitres : une introduction par Gérard de Lavernée, un prologue (Martelet sur sa vie), théologie, anthropologie, Trinité dans la création, incarnation, résurrection, eucharistie, Église (dont le concile Vatican II), eschatologie et, en épilogue, l’existence chrétienne. Il y résume la « perspective théologique » de Martelet ainsi : « une christologie ouverte sur l’humain indissociable d’une anthropologie ancrée dans le Christ » (p. 15). Dans une introduction qui suit, Gérard de Lavernée présente à son tour chaque chapitre du livre. Les thèmes de certains passages méritent d’être relevés : la finitude humaine et l’infini dans l’homme ; les rapports entre la culture occidentale et la foi ; la possibilité d’une Révélation ; le mystère de Dieu, du Christ et de l’Église ; une phénoménologie de l’humanisation (distincte de l’hominisation préalable) chez le tout-petit enfant ; les liens étroits entre l’esprit humain, le corps et le cosmos. Ce recueil de textes nous fait prendre conscience de la profondeur de Gustave Martelet, un homme passionné par un Christ tant universel que personnel. Les analyses serrées qu’il fait de la culture occidentale contemporaine pourront servir à toute personne engagée dans la compréhension de cette culture de même que dans l’évangélisation. Accompagnées de temps en temps par des observations scientifiques, ces analyses ont été et seront encore appréciées par ceux qui s’intéressent aux rapports entre la science et la foi. Nous devons donc savoir gré à Gérard de Lavernée de nous avoir introduits à ces textes de Martelet. Signalons, en terminant, l’utilité du glossaire de concepts théologiques et philosophiques utilisés par Martelet, que de Lavernée nous donne aux pages 307-312.