Résumés
Résumé
L’éthique de Condillac brille par son absence, ou du moins par l’espace limité qu’elle revêt dans ses textes, et cela malgré le fait que l’abbé reconnaît dans la connaissance des principes de la morale ce qui distingue l’intelligence humaine de l’animale. Malgré les maladresses et les silences, l’approche de Condillac révèle toutefois une démarche cohérente qui analyse la moralité comme un besoin de second degré et qui cherche à reconstituer l’origine et la génération du sentiment du devoir à partir d’une transformation du besoin lui-même.
Abstract
Condillac’s ethics occupies a limited space in his texts, despite the fact that the Abbé recognises that knowledge of the principles of morality is what distinguishes human intelligence from animal intelligence. Despite the awkwardnesses and silences, Condillac’s approach nevertheless reveals a coherent approach that analyses morality as a second-degree need and seeks to propose an empirical genesis of the feeling of duty based on a transformation of the need itself.