Résumés
Résumé
L’humanisme chrétien bénéficie d’une longue tradition de pensée incarnée par de nombreuses figures. Au xxe siècle, il a fait l’objet de travaux essentiellement historiques. Mais cette tradition n’a pas vraiment été visitée par la théologie fondamentale. L’humanisme chrétien se trouve donc en manque de conceptualisation théologique. À travers l’importance accordée au concept d’« humanisme évangélique » dans Dieu qui vient à l’homme, J. Moingt ouvre incontestablement une voie théologique en cette direction et établit, à notre sens, un lien tangible et précieux entre l’histoire de la révélation trinitaire et l’humanisme chrétien. Sans oublier le cas de l’humanisme séculier, le présent article entend éclaircir ce rapport dans la théologie de l’auteur et situer quelques enjeux qu’il soulève à l’horizon du monde sécularisé.
Abstract
Christian humanism has a long tradition embodied by many figures. In the twentieth century it has been approached mainly through a historical perspective. But this tradition has not really been studied by fundamental theology. Christian humanism is therefore in lack of theological conceptualization. Due to the importance granted by J. Moingt to the concept of “evangelical humanism” in Dieu qui vient à l’homme, we think that the author is paving the way to a theological approach of Christian humanism and establishes a tangible and valuable link between the history of the Trinitarian revelation and Christian humanism. Taking into account the case of secular humanism the present article seeks to clarify this ratio inside the author’s theology and to raise some of the issues it implies on the horizon of the secularized world.