Résumés
Abstract
Before 1250, even with a statutorily restricted field of research, the Arts masters of Paris included in their teaching a certain number of philosophical disciplines. Courses imposed on Arts masters included ethics, using Aristotle’s Nicomachean Ethics. Commenting on this text, Arts masters would interpret it and teach their own doctrine of “happiness”, involving concepts not always in agreement with those of the theologians. Taking into account the controversial context of the University of Paris, we focus in this paper on the opinions of Arts masters in both their differences and their agreements with the theologians, regarding the concept of happiness.
Résumé
Avant 1250, même avec un champ d’études statutairement restreint, les maîtres ès arts de Paris abordaient un certain nombre de disciplines philosophiques. Parmi les enseignements prescrits à ces maîtres se trouvait l’éthique, étudiée dans l’Éthique à Nicomaque d’Aristote. En interprétant ce texte, les maîtres ès arts enseignaient ce qu’ils comprenaient comme « bonheur » en utilisant un réseau de concepts pas toujours en accord avec celui des théologiens. Autour du concept de bonheur, nous tentons ici d’observer les différences et les ressemblances dont témoignent — dans le contexte controversé de l’Université de Paris — les ouvrages pertinents des maîtres ès arts par rapport à l’opinion des théologiens.