Résumés
Abstract
Despite persistent depictions to the contrary, coercion pervades the modern work experience and, in many significant respects, is underwritten by the power of the state. This article outlines some of the ways in which long-standing interventions by Canadian (and British) states continue to affect workplace relations today. To appreciate the scope of this effect, it is necessary to trespass across a number of disciplinary boundaries to include topics such as immigration, deportation, political policing, the legal foundations of employment law, the continuing influence of the British Poor Laws, and the role of prisons and prison labour in helping to regulate work standards. States acted to support proletarianization in a comprehensive way, but their tendency to favour large-scale, “labour-saving” building projects has often undermined the actual effectiveness of their efforts at social control. These patterns still haunt prison policy, as I will show toward the end of the article in discussing the Toronto South Detention Centre.
Keywords:
- unfree labour,
- supermax prisons,
- policy failure,
- institutional decay,
- labour policy
Résumé
Malgré les protestations persistantes du contraire, la coercition imprègne l’expérience de travail moderne et, à de nombreux égards importants, elle est garantie par le pouvoir de l’État. Cet article décrit certaines des façons dont les interventions de longue date des États canadiens (et britanniques) continuent d’affecter les relations de travail aujourd’hui. Pour apprécier la portée de cet effet, il est nécessaire de franchir un certain nombre de frontières disciplinaires pour inclure des sujets tels que l’immigration, la déportation, la police politique, les fondements juridiques du droit du travail, l’influence continue des lois britanniques sur les pauvres et le rôle dès prisons et du travail pénitentiaire pour aider à réglementer les normes de travail. Les États ont agi pour soutenir la prolétarisation de manière globale, mais leur tendance à favoriser les projets de construction à grande échelle et « économes en maind’oeuvre » a souvent sapé l’efficacité réelle de leurs efforts de contrôle social. La politique pénitentiaire est toujours hantée par ces schémas de coercition, comme on le verra clairement vers la fin de l’article dans notre discussion sur le Centre de détention du Sud de Toronto.
Mots-clés :
- travail forcé,
- prisons à haute sécurité,
- échec de politique,
- détérioration institutionnelle,
- politique du travail
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