Résumés
Abstract
By the mid-th century, the Mi’kmaq of Cape Breton Island, much like the Mi’kmaq on the Nova Scotia mainland, were nearly destitute. The outcome of over two centuries of political, economic, and cultural interaction with Europeans, this condition was exacerbated by the massive influx of Scottish settlers to the island after the end of the Napoleonic Wars – nearly 30,000 between 1815 and 1838. With their lands occupied and access to customary hunting and fishing grounds severely limited, the island’s Mi’kmaw population – estimated to be about 500 in 1847 – adopted numerous economic initiatives to stay alive: they pursued agriculture and wage labour, mobilized older skills toward different occupational niches, and maintained, at least to some extent, customary rounds of seasonal resource procurement. This essay examines this evolving pattern of occupational pluralism, and highlights how customary norms, codes, and behaviours provided part of the logic through which the island’s Mi’kmaw people made decisions about what to do, economically, to survive. Mid-19th century Cape Breton was a contested place as the forces of immigration and settlement exerted new pressures on Mi’kmaw life. This paper is about that changing context and how the island’s indigenous people sought to understand it, negotiate its pressures and possibilities, and blunt its negative effects.
Résumé
Vers le milieu du e siècle, les Mi’kmaq de l’île du cap Breton, comme les Mi’kmaq de la partie continentale de la Nouvelle-Écosse, étaient presque privés de ressources. Résultat de plus de deux siècles d’interaction politique, économique et culturelle avec les Européens, cette condition était aggravée par l’invasion massive des rapatriés écossais sur l’île à la fin des guerres de Napoléon – presque 30 000 entre 1815 et 1838. Étant donné l’occupation de leur terre et l’accès très limité à leurs terrains habituels de la chasse et de la pêche, la population Mi’kmaw de l’île – estimée à environ 500 en 1847 – avait adopté de nombreuses initiatives économiques pour rester en vie : ils cherchaient du travail agricole et salarié, utilisaient des compétences acquises vers de différents niches occupationnelles, et maintenaient, au moins jusqu’à un certain point, certaines ressources saisonnières habituelles. Cet article examine cette conception en évolution du pluralisme occupationnel, et met en vedette les normes, les codes et les comportements habituels par lesquels les Mi’kmaw de l’île avaient pris leurs décisions économiques pour survivre. Le cap Breton du milieu du 19e siècle était un endroit contesté comme les forces d’immigration et de peuplement ont exercé de nouvelles pressions sur la vie des Mi’kmaw. Cet article met ce changement dans son contexte et explique la façon dont les indigènes de l’île avaient cherché à comprendre, à négocier ses pressions et ses possibilités, et à émousser ses effets négatifs.
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