Résumés
Résumé
Les professionnel.le.s de la documentation audiovisuelle participent activement aux créations audiovisuelles à base d’archives, des émissions actualités aux talk-shows, dès les débuts de la télévision publique européenne.
De 1952 à aujourd’hui, les documentalistes audiovisuel.le.s de l’audiovisuel public français, en particulier dans le cadre de l’Institut National de l’Audiovisuel (INA) depuis 1974, n’ont eu de cesse de chercher à partager les connaissances sur les contenus et supports audiovisuels qui ont marqué l’histoire des médias français de la deuxième moitié du XXe siècle. Les professionnel.le.s ont longtemps construit leur savoir-faire, leurs outils et leurs méthodologies de travail de maniére autonome, à l’écart de toute volonté institutionnelle, afin de sortir de l’ombre les archives audiovisuelles.
Cet article, qui s’intègre dans le cadre d’un doctorat en Information- Communication sur l’histoire de la profession de documentaliste audiovisuel, questionnera donc l’évolution du rôle de ces professionnel.le.s, dans la mise en lumière des archives auprès de publics toujours plus divers.
Les documentalistes, interlocuteur.ice.s essentiel.le.s des différents usager.e.s des archives, doivent en effet inscrire leurs pratiques et méthodologies de travail dans le cadre de productions collectives, et dans le contexte d’une valeur de plus en plus marchande des sources audiovisuelles.
Abstract
Audiovisual documentation professionals have been actively involved in audiovisual creations based on archives, from news programs to talk shows, since the beginnings of public television in Europe.
From 1952 to this day, audiovisual documentalists in the French public audiovisual sector, particularly within the framework of the Institut National de l’Audiovisuel (INA) since 1974, have constantly sought to share knowledge about the audiovisual content and media that have marked the history of the French media in the second half of the 20th century. For a long time, professionals have been building their know-how, their tools and their working methodologies autonomously, away from any institutional will, in order to bring audiovisual archives out of the shadows.
This article, which is part of a PhD in Information-Communication on the history of the profession of audiovisual archivist, will therefore question the evolution of the role of these professionals in bringing archives to ever more diverse audiences.
Documentalists, as essential interlocutors for the various users of archives, must in fact place their work practices and methodologies within the framework of collective productions, and in the context of the increasingly commercial value of audiovisual sources.