Résumés
Abstract
This article surveys the impacts of blogging on Canadian historical practice to date. Drawing upon the experiences and practices of five collaborative or multi-author Canadian history blogs — ActiveHistory.ca, The Otter~La Loutre, Findings/Trouvailles, the Acadiensis Blog, and Borealia — it explores how this activity is changing the ways in which Canadian historians tell stories, publish their research, teach, and serve academic and wider communities. Blogging has encouraged new forms of historical storytelling and the inclusion of underrepresented and marginalized voices in public discussions of Canadian historical narratives. It is being integrated into cycles of academic publication and undergraduate and graduate classrooms. Yet challenges remain with regard to determining the place and value of blogging within standard paradigms of academic labour. As more Canadian historians come to read, write for, and edit historical blogs, however, they will not only help shift the practice of Canadian history inside and outside university campuses, but will also experience the pleasures and rewards of this kind of digital historical work for themselves.
Résumé
Cet article passe en revue l’impact du blogging dans la pratique historique au pays jusqu’à ce jour. S’inspirant de l’expérience tirée de cinq blogs consacrés à l’histoire canadienne gérés en collaboration – ActiveHistory.ca, The Otter~La Loutre, Findings/Trouvailles, l’Acadiensis Blog et Borealia – il explore comment cette activité a transformé la manière dont les historiens canadiens racontent le passé, publient leur recherche, enseignent et se mettent au service de leur institution et de l’ensemble de la communauté. Le blogging a stimulé de nouvelles formes de narration historique, incluant les voix issues de groupes marginaux et sous-représentés dans les débats publics relatifs à l’histoire canadienne. Il s’est aussi immiscé dans les cycles de la production savante et dans tous les niveaux de l’enseignement universitaire. Malgré cela, de nombreux défis demeurent présents, notamment la place et à la valeur à accorder au blogging eu égard à l’appréciation des performances du travail universitaire. Or par leur inclination croissante à lire et à produire des blogs historiques, non seulement les Canadiens deviendront eux-mêmes les agents de changement de la pratique historique, au sein comme à l’extérieur des campus universitaires, mais ils récolteront une plus grande satisfaction personnelle à s’engager dans cette nouvelle forme de publication numérique.