Résumés
Abstract
This project was inspired by the Canadian Historical Association’s June 2014 awards ceremony at which the majority of prize winners were men. Why, we wondered, are so few women awarded prizes outside the areas of women’s history, the history of sexuality, and the history of childhood and youth? First, we asked who is working in history? To what degree have departments achieved gender parity in hiring? Do women produce work at a rate proportional to their presence in departments? We collected data in three categories: book reviews, other journal content, and books published between 2004 and 2013. We found that women produce fewer books than do men. Women’s books are less likely to be reviewed than are books written by men and few men review books written by women, a fact with significant implications for both advancement and the inclusion of women in the wider curriculum. Women produce a number of articles proportionate to their presence in the discipline; we suggest that this is because articles require less time of one’s own than do books. It is time to revisit openly and explicitly how academic excellence is determined, and how structural forces produce the sexual inequalities documented here and elsewhere.
Résumé
La présente recherche a été inspirée par la cérémonie de remise des prix de la Société historique du Canada en 2014, à laquelle la majorité des lauréats étaient des hommes. Nous nous sommes demandées pourquoi si peu de femmes remportaient des prix à l’extérieur des domaines de l’histoire des femmes, de la sexualité, de l’enfance et de l’adolescence. D’abord, nous avons cherché à savoir qui travaille en histoire et dans quelle mesure les départements ont atteint la parité des sexes à l’embauche. Nous avons également tâché de voir si les femmes publient à un taux proportionnel à leur nombre dans les départements. Ensuite, nous avons amassé des données dans trois catégories : comptes rendus de livre et autre contenu de revues scientifiques et livres publiés entre 2004 et 2013. Nous avons noté que les femmes publient moins de livres que les hommes. Les livres des femmes sont moins susceptibles de faire l’objet d’un compte rendu que ceux publiés par des hommes et peu d’hommes font des recensions de livres écrits par des femmes, un fait qui a des incidences importantes tant pour l’avancement des femmes que pour leur inclusion dans les grands programmes d’enseignement. Parallèlement, les femmes publient un nombre d’articles proportionnels à leur présence dans la discipline. Nous suggérons que cela s’explique par le fait qu’un article prend moins de temps à écrire qu’un livre. Il est temps de revoir ouvertement et explicitement la façon dont l’excellence universitaire se mesure et dont les forces structurelles produisent les inégalités des sexes relevées ici et ailleurs.