Résumés
Abstract
By the mid-nineteenth century, Hudson’s Bay Company (HBC) officers were retiring in greater numbers with their Indigenous families outside Rupert’s Land. Much work has been done to uncover the experiences of fur trade families who remained at HBC trading posts or settled in what became the American and Canadian Wests, but there has been little research on those families who left for Britain or colonial Canada. In Canada West, the racial and gendered terrains of their new home communities were complex ones for Indigenous women and their children to navigate. They played roles in both the reification and subversion of racial and gendered imperial hierarchies, and thus came to occupy unexpected and even contradictory positions in family and local historical narratives.
Résumé
Un grand nombre d’agents de la Compagnie de la Baie d’Hudson qui ont pris leur retraite au milieu du XIXe siècle se sont installés avec leur famille autochtone à l’extérieur de la Terre de Rupert. Si les chercheurs se sont intéressés à l’expérience des familles qui sont demeurées aux postes de traite de la Compagnie ou qui se sont installées dans ce qui allait devenir l’Ouest canadien ou américain, peu se sont penchés sur le sort de celles qui se sont installées en Grande-Bretagne ou dans la colonie canadienne. Les femmes autochtones et leurs enfants qui se sont installés au Canada-Ouest ont dû s’adapter à un contexte racial et genré complexe. Ce faisant, ils ont participé à la fois à réifier et à subvertir la hiérarchie des races et des sexes au sein de l’Empire, ce qui les a menés à occuper des positions inattendues et même contradictoires dans le récit des familles et de l’histoire locale.