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In winter 2014, Carolyn Podruchny approached the Canadian Association of Slavists about a joint panel on non-Canadian history at the upcoming Congress. We thought that this might be a splendid opportunity to share our thoughts about the state of the field at a time of declining undergraduate enrolments in the discipline throughout North America, in addition to our concerns regarding the relevance of our own field — not to mention the importance of studying specific geographical areas.
Four of us who teach Russian history were more than happy to participate in a roundtable co-hosted by the CHA and CAS at Brock. By way of introduction, David Schimmelpenninck van der Oye discussed the place of Russia in teaching history more generally. Heather Coleman and Erica Fraser went on to reflect on such new directions as religion and sexuality, respectively. Victor Avdeev, a visiting professor at Brock from Moscow State University, concluded the session by sharing his thoughts about teaching the history of his country in Canada.
Our remarks are about Russia. But we believe that they are also applicable to our colleagues in other fields. As one reader of our draft put it, “Any number of historical specializations now confront considerable obstacles in justifying their relevance in a university climate that increasingly tailors relevance to narrow utilitarian and contemporary concerns.” We hope that those of you who have different interests will find them equally useful as well. And we very much look forward to reading your assessments about other fields in future fora.
L’hiver dernier, Carolyn Podruchny invitait l’Association Canadienne des Slavistes à participer à une table ronde sur l’histoire non-canadienne au Congrès des Sciences humaines lors de sa rencontre annuelle. Nous y avons vu là l’occasion idéale de partager nos réflexions sur l’état actuel de la discipline — au moment même où diminuent les inscriptions dans les programmes d’histoire de premier cycle à travers l’Amérique du Nord — mais aussi sur nos inquiétudes eu égard à la pertinence de notre champ de spécialisation, sans compter l’importance des études régionales.
Quatre d’entre nous qui enseignons l’histoire russe avons volontiers accepté l’invitation de participer à cette table ronde co-organisée par la SHC et l’ACS. En guise d’introduction, David Schimmelpenninck van der Oye a discuté de la place de l’histoire de la Russie dans l’enseignement de l’histoire en général. Heather Coleman et Erica Fraser ont, pour leur part, poussé respectivement leur réflexion sur les nouvelles avenues qu’offrent la religion et la sexualité comme thèmes d’analyse. Enfin, Victor Avdeev de l’Université de Moscou et professeur invité par la Brock University a conclu la session en partageant ses vues sur l’enseignement au Canada de l’histoire de son pays.
Bien que nos observations portent sur la Russie, nous croyons qu’elles peuvent être pertinentes pour nos collègues spécialisés dans d’autres champs d’étude. Pour reprendre les mots de l’un des évaluateurs/trices anonymes de la version antérieure de ce texte, « maintes spécialités historiques se voient désormais confrontées au défi de justifier leur existence dans un climat universitaire qui, de plus en plus, détermine ce qui est ou non pertinent en fonction de critères étroitement utilitaires et limités aux questions contemporaines ». Nous espérons que nos réflexions intéresseront parmi vous les spécialistes de d’autres domaines historiques. De même attendons-nous avec anticipation le bilan de vos réflexions dans de prochains forums sur l’avenir de vos propres champs d’étude.