Résumés
Résumé
Le modèle numérique 4D constitue depuis quelques années un nouvel outil de recherche, de communication et de diffusion pour les historiens dont les travaux incluent une composante relative au patrimoine bâti. Ce type de modèle prend en considération la dimension temporelle du cadre bâti, c’est à dire l’évolution de la morphologie du lieu. Il permet par ailleurs de rendre compte de la multiplicité des hypothèses de restitution et des liens existant entre informations spatiales et sources documentaires. Le modèle 4D peut être accessible par le biais d’un environnement numérique interactif. Nous nous intéressons à la réponse de l’humain face à de tels systèmes informatiques. Nous cherchons à vérifier dans quelle mesure le modèle 4D pourrait contribuer à bonifier la communication d’une part entre l’historien et l’apprenant et, d’autre part, entre des historiens appartenant à un groupe de chercheurs. Notre intérêt porte également sur une optimisation des modalités de communication entre l’historien et le développeur informatique, afin que le chercheur en histoire soit en mesure de s’approprier les technologies numériques de façon plus probante. Une étude de cas nous amène à développer et à mettre à l’essai un environnement numérique 4D afin d’examiner ces divers types de communication.
Abstract
For the past few years, the 4D digital model has served as a new research, communication, and dissemination tool for historians whose work involves a component related to built heritage. This type of model takes into consideration the temporal dimension of the built environment, i.e. how the morphology of a place evolves over time. It also allows for a multiplicity of hypotheses in reconstituting the built environment and for the linking of spatial information and documentary sources. The 4D model can be accessed via an interactive digital environment. We are interested in learning how humans respond to such computer systems. We will attempt to determine the extent to which the 4D model could help improve communication between historians and learners as well as among historians within a research group. Furthermore, we will consider how to optimize communication between historians and computer developers so that the history researcher is able to make more effective use of digital technologies. We conclude by presenting a case study of a 4D digital environment in order to examine these various types of communication.