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Over the last few years we have seen an increasing number of papers presented at the annual meetings of the Canadian Historical Association (CHA) and pieces published in the Bulletin of the CHA that engage with digital history, reflecting the growth of digital collections and computational tools in the field of history. The award for the best article published in the Journal of the Canadian Historical Association in 2013 went to a digital topic: Ian Milligan’s “Mining the ‘Internet Graveyard’: Rethinking the Historians’ Toolkit.” At the 2014 annual meeting of the CHA, three panels and twelve papers dealt with topics on digital history. The following three papers in this special section on new directions in digital history came from two different panels and involved collaborations of several presenters. All engage with how we use digital tools to ask new historical questions. First, John Bonnett asks us to consider carefully how we design our workflows on digital platforms and our forms of expression for digital narratives. Second, in an exploration of 4D modelling, Nathalie Charbonneau, Léon Robichaud, and Joanne Burgess guide us through ways to integrate change over time into 3D digital representations of built heritage in both research and dissemination. In the third article in this section, Jessica Dimka, Carolyn Orbann, and Lisa Sattenspiel demonstrate in sharp relief the ways in which computer simulation models can assist researchers to address lapses in archival sources, direct research agendas, and test counterfactual scenarios in their study of the 1918 influenza pandemic in Newfoundland.


Au cours des dernières années, nous avons assisté à l’augmentation continue du nombre de communications en histoire numérique présentées au congrès de La Société historique du Canada (SHC) et publiées dans sa revue (Revue de La Société historique du Canada), témoignage probant du recours grandissant aux collections numériques ainsi qu’aux technologies informatiques dans le champ de l’histoire. À preuve, le prix du meilleur article paru en 2013 dans la RSHC fut décerné à Ian Milligan pour sa contribution intitulée « Mining the ‘Iternet Graveyard’: Rethinking the Historians’ Toolkit ». Les trois articles présentés dans cette section spéciale sur les données et les technologies numériques en histoire ont été sélectionnés à partir de deux sessions organisées lors de la rencontre annuelle de la SHC en 2014, et auxquelles ont participé plusieurs chercheurs. Ils ont pour objectif commun de démonter comment l’utilisation des technologies numériques stimule la formulation de nouvelles problématiques en histoire. En premier lieu, John Bonnett nous encourage à concevoir et développer avec un soin particulier les plateformes numériques et les formes d’expression dans le récit numérique. Par ailleurs, la contribution de Nathalie Charbonneau, Léon Robichaud et Joanne Burgess nous convie à explorer le modèle numérique 4D de façon à intégrer l’évolution temporelle dans les représentations digitales 3D portant sur patrimoine bâti, et ce, tant dans la recherche universitaire que dans sa dissémination. Dans le troisième article, Jessica Dimka, Carolyn Orbann et Lisa Sattenspiel démontrent clairement à partir de leurs travaux sur de la grippe dite espagnole de 1918 en Nouvelle-Écosse, comment les modèles de simulation informatiques peuvent aider les chercheurs à combler les lacunes documentaires des fonds d’archives grâce à la méthode de groupe de contrôle.