Résumés
Abstract
This paper investigates the experiences of Anne Clifford (1590–1676) with three controversial books: the anonymous libel known as Leicester’s Commonwealth; the Jesuit Robert Parsons’ Resolution (and its Protestant adaptation by Edward Bunny); and François De Sales’ Introduction to a Devout Life. Clifford’s unorthodox choice of reading material in these cases appears to jar with ideas about what an early modern woman — loyal to the Church of England and to the state, even through the political and religious uproar of England’s civil wars — could, would, or did read: all three titles were “popish,” one was seditious, and two saw many copies burned before Clifford obtained her own. Evidence for Clifford’s reading of these works is set in the context of her own wider habits and circumstances to understand her motives for attending to such seemingly controversial materials. The paper concludes that Clifford’s attention to these books does not likely reflect any divergence from her avowed orthodoxy, and unveils the likelihood of other motives for her engagement, such as genealogical research.
Résumé
Le présent article se penche sur l’effet de trois livres controversés sur Anne Clifford (1590-1676) : le libelle anonyme connu sous le nom de Leicester’s Commonwealth; Resolution du jésuite Robert Parsons (et son adaptation protestante d’Edward Bunny); et Introduction à la vie dévote de François de Sales. Le choix de lectures peu orthodoxe de Clifford semble s’écarter de l’idée de ce qu’une femme du début des temps modernes — qui était fidèle à l’Église et à l’État d’Angleterre, même pendant les tollés politiques et religieux des guerres civiles anglaises — pouvait lire, devait lire ou lisait : les trois titres étaient « papistes », l’un était séditieux, et bien des exemplaires de deux des ouvrages ont été brûlés avant même que Clifford ne puisse mettre la main sur l’un d’eux. Les sources montrant que Clifford a lu ces ouvrages sont présentées dans le contexte de ses propres grandes habitudes et de sa situation en vue de comprendre son intérêt pour ce matériel soi-disant aussi controversé. L’article conclut que l’attention portée par Clifford à ces livres n’est pas un signe d’éloignement à son orthodoxie avouée, mais il révèle la probabilité de motifs autres, telle la recherche généalogique.