Résumés
Abstract
This article explores the production and publication of The Climate of Power, Irene Baird’s fictionalized account of the post-World War II Ottawa civil service and its interactions with administrators and Indigenous peoples in the Canadian Arctic. While written primarily as a satirical exploration of the Ottawa political scene, particularly the bureaucracy and its policies in the North, the book also reveals much about the gendered nature of the Ottawa bureaucracy, a decidedly masculine space of power. Baird’s experience as an information officer in the Department of Indian and Northern Affairs left her with a rich archive of ideas and impressions about northern development. Her observations are incorporated into the novel as critical social commentary on the ‘contact zones’ of north and south, the colonial space in which unequal encounters between white settlers and Indigenous peoples took place.
Résumé
Cet article explore la production et la publication de The Climate of Power d’Irene Baird. Cette oeuvre de fiction lève le voile sur la vie au sein de la fonction publique fédérale après la Seconde Guerre mondiale et ses interactions avec les administrateurs et les peuples autochtones dans le Grand Nord. Bien que cet ouvrage se présente comme un récit satirique concernant la vie politique à Ottawa, plus particulièrement de la bureaucratie et de ses politiques concernant le Nord, il met en lumière la nature sexuée de la bureaucratie ottavienne, un espace de pouvoir décidément masculin. Baird s’est grandement inspirée de son expérience à titre d’agente d’information au Ministère des Affaires indiennes et du Grand Nord pour rédiger ce roman. Plusieurs observations, idées et impressions concernant le développement du Nord ont été incorporées dans le roman qui se présente comme un commentaire social critique sur les « zones de contact » entre le Nord et le Sud, un espace colonial à l’intérieur duquel s’est réalisée la rencontre inégale entre les colons blancs et les peuples autochtones.