Résumés
Abstract
The funeral services industry today promotes what it calls “the traditional funeral” as the preferred choice, a description that implies roots in the distant “folk” past. Archival research into the care of the dead in Nova Scotia reveals that the essential elements of the traditional funeral are indeed derived from pre-modern traditions, but have been adapted to modern consumer society by replacing community involvement with professional expertise. The funeral industry evolved slowly in Nova Scotia, particularly in rural areas where it took longer for services such as embalming to become available. Research shows that the transition from family control to professionalized funeral services was uneven, and in many cases did not happen until the 1950s – some decades later than was typical elsewhere. Consideration of the changing discourse of death suggests that the shift from community to traditional funerals had consequences for our experience of death.
Résumé
L’industrie des services funéraires promeut actuellement les funérailles dites « traditionnelles » comme l’option préférée des consommateurs. Par l’appel au concept de tradition, elle donne à ce type de funérailles des racines dans un passé folklorique lointain. Les recherches concernant les soins apportés au corps des défunts en Nouvelle-Écosse révèlent que si les éléments essentiels de ce genre de funérailles proviennent effectivement de traditions pré-modernes, ils ont été adaptés pour répondre aux exigences de la société de consommation moderne en substituant l’expertise professionnelle à la participation de la communauté. La transformation de l’industrie des services funéraires en Nouvelle-Écosse a été très lente, particulièrement dans les zones rurales où les services spécialisés, comme l’embaumement, se sont fait attendre plus longtemps qu’ailleurs. Les recherches démontrent ainsi que la transition entre des funérailles organisées par la famille et celles organisées par des services funéraires professionnels a varié d’une région à l’autre. Dans certains cas, le processus a été plus tardif qu’ailleurs, n’étant complété que dans les années 1950. L’étude de la transformation du discours au sujet de la mort suggère que la transition entre les funérailles familiales et professionnelles a eu d’importantes conséquences sur notre manière d’appréhender la mort.