Résumés
Abstract
This article discusses the biographical genre in history in the light of recent trends in gender and cultural history. It suggests that biography has the possibility of building on the strengths of these developments, but only through a resistance to the temptations of authoritative meta-narrative. Instead, it points to the creative unevenness of lives and the potential of using that ambiguity to describe in more interesting and creative ways both the lives of individual subjects and the connections between those individuals and larger collective identities. The argument reviews the work of authors such as Becky Conekin, Sheila Rowbotham and Carolyn Steedman.
Résumé
Le présent article porte sur le genre biographique en histoire à la lumière des tendances récentes en histoire culturelle et en histoire de la problématique hommes-femmes. Il avance que la biographie a le potentiel de faire fond sur les forces de ces nouvelles tendances, mais seulement si l’auteur résiste à la tentation du métanarratif de nature autoritaire. Il fait plutôt ressortir l’inégalité des vies et le potentiel que cette ambiguïté présente pour décrire de façon plus intéressante et créative la vie des sujets ainsi que leurs rapports avec les identités collectives plus vastes. L’auteur revoit ici les travaux d’auteurs tels que Becky Conekin, Sheila Rowbotham et Carolyn Steedman.