Résumés
Abstract
In the 1960s, the International Nickel Company of Canada (INCO) sought to preserve its dominance of the global nickel industry by securing access to New Caledonia’s abundant reserves of nickel ore. In attempting to do so, however, INCO became embroiled in an acrimonious political dispute between New Caledonian autonomists, who wanted to diversify the territory’s economic activities and secure greater self-government from French rule, and the government of France, which considered INCO a threat to French sovereignty over New Caledonia and France’s interests in the Pacific. In obstructing INCO’s ability to operate in New Caledonia throughout the 1960s, however, the French government inadvertently galvanized the territory’s nationalists and increased their demands for autonomy from France.
Résumé
Au cours des années 1960, l’International Nickel Company of Canada (INCO), cherchant à assurer sa prépondérance sur le marché mondial du nickel, a voulu obtenir l’accès aux abondantes réserves de ce minerai en Nouvelle-Calédonie. Par la même occasion, cependant, INCO s’est trouvée mêlée à un acrimonieux conflit politique entre les autonomistes néo-calédoniens intéressés à diversifier les activités économiques du territoire et à accroître l’autonomie gouvernementale, d’une part, et le gouvernement français qui voyait l’arrivée de la société comme une menace envers sa souveraineté en Nouvelle-Calédonie et les intérêts de la France dans le Pacifique, d’autre part. En s’opposant à la liberté de mouvement d’INCO en Nouvelle-Calédonie tout au long des années 1960, le gouvernement français s’est toutefois trouvé à galvaniser involontairement les nationalistes et leurs demandes d’autonomie de la France.