Résumés
Abstract
The image of a naked “Doukhobor” woman standing before her flame-engulfed home has been used repeatedly to embody the Doukhobors’ difficult adjustment to life in Canada. Here, the author argues that public attention on Doukhobor women’s bodies predates the publication of nude imagery in the middle of the twentieth century. A review of twentieth-century descriptions of Doukhobor-Canadian women reveals that their bodies were subjected to intense public scrutiny from the moment they arrived in Canada in 1899. Publishing descriptions and photographs of Doukhobor women engaged in hard farm labour, doing “women’s work,” wearing traditional ethnic dress, and in partial or total states of undress, the Canadian media significantly shaped “public knowledge” about the Doukhobors by focusing on the peculiarity of Doukhobor women’s bodies.
Résumé
L’image d’une femme « doukhobore » nue, se tenant devant sa maison ravagée par les flammes, a été utilisée à maintes reprises, au milieu du vingtième siècle, comme personnification de la difficulté qu’ont eue les Doukhobors à s’ajuster à la vie canadienne. Dans cet article, l’auteur montre que l’attention publique portée au corps des femmes doukhobores précède la publication de telles images. Un examen des descriptions de femmes canadiennes-doukhobores tout au cours du vingtième siècle montre que leurs corps ont fait l’objet d’une intense attention publique dès leur arrivée au Canada, en 1899. Par la publication de portraits écrits et de photographies de femmes doukhobores occupées aux durs travaux de la ferme, accomplissant des travaux féminins, revêtues de robes folkloriques traditionnelles, en partie ou entièrement dévêtues, les médias canadiens ont façonné de façon significative un « savoir public » au sujet des Doukhobors, qui mettait l’accent sur les traits distinctifs du corps de leurs femmes.
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