Résumés
Abstract
Since the 1972 National Museums Policy announced its goals of “democratization and decentralization,” national historic sites have been marked by a trend toward regionalization. While scholars have focused on the nationalizing impetus of twentieth-century historiography before 1970, subsequently there have been consistent efforts to incorporate local environmental and cultural diversity into the “family” of national sites. This paper demonstrates this system-wide trend by comparing historic sites in the Bay of Fundy and the Alberta foothills. In both places, designation has evolved from the two-nations narrative of French-English rivalry, in seventeenth-century forts or fur trade posts which could integrate far-flung localities, thereby claiming transcontinental space as national territory. Interpretation now credits local ecological factors with shaping the course of historical events, and acknowledges in situ resources. In addition, Parks Canada has involved groups such as the Acadians or the Blackfoot, whose claims of “homeland” jostle the naturalized Canadian boundaries affirmed by the older national narrative. There are other complications, raised by revisions in public history; notably, these sites continue to play a role in the marketing of place – in a long tradition of using the landscape as an entrée to tourism – and they are not yet conceived in regional groupings.
Résumé
Depuis 1972, alors que la Politique nationale des musées annonce ses objectifs « de démocratisation et de décentralisation », les lieux historiques nationaux sont marqués par une tendance vers la régionalisation. Dès lors, grâce à des efforts soutenus pour intégrer la diversité environnementale et culturelle dans la « famille » des lieux nationaux, l’historiographie nationaliste cède la place. Cet article démontre l'existence de cette tendance à l’échelle du système en comparant les lieux historiques de la baie de Fundy et ceux des contreforts de l’Alberta. Aux deux endroits, le processus de désignation et d’interprétation des forts du XVIIe siècle et des postes de traite des fourrures s’est éloigné de la trame de l’histoire des deux nations et du thème de la rivalité entre Français et Anglais, d’une approche qui avait pu inclure de vastes localités et constituer un espace transcontinental en un territoire national. L’interprétation reconnaît maintenant l’influence formatrice des facteurs locaux dans le cours des événements historiques, et elle rend justice aux ressources des lieux. En plus, Parcs Canada fait participer des groupes tels les Acadiens ou les Pieds-Noirs dont les revendications liées à leur terre d’origine bousculent les frontières canadiennes naturalisées et confirmées par l’ancien récit national. Ces révisions de l’histoire appliquée soulèvent d’autres complications; par exemple, ces lieux continuent à jouer un rôle dans la promotion de l’endroit – dans une longue tradition qui consiste à utiliser le paysage comme porte d’entrée au tourisme – et ils ne sont pas encore organisés en groupements régionaux.
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