Résumés
Abstract
The seventeenth century saw the early stages of significant trading on the west coast of Africa as well as the establishment of permanent settlements in North America by Dutch, French and English explorers, merchants, colonists and missionaries in a period marked by the imperial contest that had been set in motion on the heels of the discovery of America in 1492. The travelers who wrote about their voyages overseas described at length the natives they encountered on the two continents. The images of the North American Indian and of the African that emerged from these travel accounts were essentially the same whether they be of Dutch, French or English origin. The main characteristic in the descriptions of African native populations was its permanent condemnation while representations of the Indian were imbued with sentiments ranging from compassion, censure and admiration. The root causes for this dichotomy were the inhospitable and deadly (to Europeans) tropical environment of Africa’s West Coast and the growing knowledge of local societies that Europeans acquired in North America. The analysis of the contrasting images of natives on both sides of the Atlantic and the context within which they were produced are the focus of the paper.
Résumé
Déclenchée par la découverte de l’Amérique en 1492, la course aux empires marqua l’histoire du XVIIe siècle. C’est pendant cette période que le commerce sur la côte occidentale de l’Afrique connaît un essor important et que des explorateurs, des marchands, des colons et des missionnaires hollandais, français et anglais établissent des colonies de peuplement permanentes en Amérique du Nord. Ceux de ces aventuriers qui firent un récit de leurs voyages ont décrit en détail les aborigènes rencontrés outre-mer. Que ces carnets de bord soient l’oeuvre de Hollandais, de Français ou d’Anglais, ils projettent tous essentiellement les mêmes représentations de l’Africain et de l’Indien d’Amérique du Nord. Si les descriptions des peuples aborigènes africains sont continuellement tissées de commentaires désapprobateurs, celles des autochtones nord-américains sont par contre empreintes de sentimentalisme alliant compassion, critique et admiration. Une des causes profondes de ce contraste d’attitudes serait d’ordre environnemental : rebutés par le climat tropical de l’Afrique de l’Ouest qu’ils jugeaient inhospitalier et meurtrier, les Européens auraient été conséquemment peu réceptifs au choc des cultures. Toutefois, ils auraient appris à mieux connaître les sociétés autochtones de l’Amérique du Nord. Le présent article propose des explications à cette différence de perception et analyse le contexte dans lequel les images d’aborigènes africains et nord-américains ont été façonnées.
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