Résumés
Abstract
Between Confederation and 1930, the economic life of the Mi'kmaq and Maliseet First Nations of New Brunswick underwent a broad transformation, as hunting, fishing and trapping were progressively supplanted by agriculture, the production of handicrafts and, especially, wage labour. The First Nations of the province experienced this transformation as a dual struggle of survival and resistance. They may have integrated, mostly out of necessity, into the larger provincial economy, but they also persisted in long-established patterns of fish and game harvesting, often in defiance of federal and provincial regulations. Moreover, the maintenance of hunting, fishing, and trapping as important economic activities was underscored by a consistent assertion that Native rights to the forest, fish, and game resources of the province were vested in treaties negotiated with British colonial authorities.
Résumé
Entre 1867 et 1930, la vie économique des Mi'kmaq et des Malécites des Premières nations du Nouveau-Brunswick connut une profonde transformation, la chasse, la pêche et le piégeage étant progressivement supplantés par l'agriculture, l'artisanat et plus particulièrement le travail salarié. Pour ces groupes autochtones, ce fut une période de résistance et de lutte pour la survie. Certes, par nécessité, ils finirent par s'intégrer dans le cadre plus large de l'économie provinciale, mais ils continuèrent parallèlement à pratiquer leurs activités ancestrales de chasse, de pêche et de piégeage, souvent au mépris des règlements fédéraux et provinciaux. Aux yeux des autochtones, cette pratique n'avait rien d'illégal, puisqu'ils affirmaient que leurs droits à la chasse, à la pêche et à l’exploitation des ressources forestières du Nouveau-Brunswick étaient des acquis des traités négociés avec les autorités coloniales britanniques.
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