Résumés
Résumé
L'auteure jette un regard rétrospectif sur ses propres travaux pour suggérer qu'à ses yeux, la recherche de la vérité constitue toujours Ie fort dement de la légitimité de la pratique historique. Ce faisant, avec pluseurs auteurs, elle tente de prendre ses distances vis-à-vis des débats entre positivisme et relativisme, qu'elle juge trop étroits. Elle vante les mérites d'une réflexion centrée à la fois sur l'objet de la recherche plutôt que sur le chercheur, sur la possibilité, tout limitée et temporaire qu'elle soit, de géréraliser à partir des événements, enfin sur l'exigence de la référence au contexte. Reprenant Marc Bloch et ses héritiers, elle considère l'histoire comparée comme l'une des voies privilégiées d'accès à de telles constructions de théories partielles. En terminant, elle avance que la comparaison est déjà au centre des débats sur le genre en histoire des femmes, mais que pour atteindre son plein potential, cette démarche devrait devenir plus explicite.
Abstract
The author lakes a look back over her own work to suggest that the search for truth is consistently the validating basis for historical inquiry. Like several other authors, she tries to keep her distance from what she perceives as excessively narrow debates over positivism and relativism. She sings the praises of inquiry centred at once on the subject of the research rather than the researcher, on the possibility (however limited or temporary) of generalizing from events and, finally, on the requirement to account for context. Echoing Marc Bloch and his followers, she views comparative history as a special means of achieving such partial theoretical constructions. In closing, she proposes that comparison is already at the centre of debate on gender in women's history, but to reach its full potential, the process should become less abstract.
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