Résumés
Abstract
This paper examines the mining industry of British Columbia, the province's leading staple during the period when the region was brought within the network of world trade. Specifically, it describes the emergence of zinc production as the most profitable sector of the industry, from the early 1900s through to the mid-1920s. A good deal of importance was attached to discovering some means of treating zinc ore in the early 1900s. Increasing amounts of zinc were being found in the silver-lead ore of eastern British Columbia. Zinc was seen as a contaminant, and smelters penalised mine-owners who shipped ore that was over 10 per cent zinc. The presence of zinc rendered relatively valuable ore (in terms of its silver and lead content) uneconomical. Concern over “the zinc problem” was such that, by 1905, the federal government, responding to the lobbying efforts of mine-owners, appointed a commission “to Investigate the Zinc Resources of British Columbia and the Conditions Affecting Their Exploitation”. During the next twenty years, mining companies in the Kootenays explored a number of different ways to overcome zinc's unfortunate impact upon the mining industry.
These efforts to discover an adequate means to treat zinc ore illustrate the way in which technology and capital became the key ingredients of a distinctively new mining industry. The paper argues that the emergence of zinc mining reflected a fundamental restructuring of the industry, as the focus shifted from the discovery and exploitation of bonanza deposits of gold and silver to the less spectacular production of copper, lead, and zinc. Technology, economies of scale, and substantial capital investment were the hallmarks of the new industry. Not only was the industry profoundly altered — experiencing what other scholars have described as the second industrial revolution — but new vertically integrated companies displaced the traditional mining company.
The paper describes the clearest example of this trend, outlining the early career of the Consolidated Mining and Smelting Company of Canada [Cominco], a subsidiary of the Canadian Pacific Railway. Cominco was able to put in place the necessary technology to tap its enormous lead-zinc deposit at Kimberley, and successfully treat zinc at its Trail refinery. Within two decades, and largely as a result of its ability to treat zinc, Cominco became the most profitable mining company ever to operate in British Columbia. The conclusion suggests some consequences of Cominco's ascendancy.
Résumé
Cet article porte sur l’industrie minière en Colombie-Britannique, le secteur qui devait fournir le principal produit commercial de la province au moment de sa percée sur les marchés internationaux. Plus particulièrement, l'auteur se penche sur l'essor, entre 1900 et 1925, de la production du zinc qui deviendra le secteur le plus rentable de l'industrie minière.
Au début du XXe siècle, on déploie beaucoup d'efforts pour transformer le zinc, car sa présence malencontreuse se fait déplus en plus sentir dans les gisements d'argent et de plomb de l’est de la Colombie-Britannique. Le zinc est alors considéré comme un déchet et les raffineries pénalisent les propriétaires de mines qui livrent du métal en contenant plus de dix pour cent. La présence de zinc rend peu rentables les gisements d'argent et de plomb. Le problème du zinc soulève tellement de préoccupations que le gouvernement fédéral, en réponse aux pressions des propriétaires de mines, met sur pied en 1905 une commission d'enquête sur les gisements de zinc en Colombie-Britannique et leur exploitation. Au cours des vingt années suivantes, les compagnies de la région des Kootenays chercheront par tous les moyens à surmonter les effets néfastes du zinc sur l'industrie minière.
Les recherches sur la transformation du zinc montrent comment la technologie et le capital sont devenus les piliers d'une nouvelle industrie minière. L'auteur affirme que l’exploitation du zinc a entraîné une restructuration fondamentale de l'industrie, puisque cette activité économique, auparavant basée sur la découverte fortuite et l'exploitation des filons d'or et d'argent, s'est déplacée vers l'exploitation plus rationnelle du cuivre, du plomb et du zinc. La technologie, les économies d'échelle et les capitaux massifs constituent les caractéristiques de cette nouvelle industrie. Ce secteur industriel s'est transformé radicalement, pour s'inscrire dans ce que les universitaires appellent la seconde révolution industrielle, et la concentration verticale de certaines entreprises leur a permis de déloger les compagnies minières traditionnelles.
En brossant un tableau des débuts de la Consolidated Mining and Smelting Company of Canada (Cominco), filiale du Canadien Pacifique, l'auteur présente le meilleur exemple de ce mouvement de concentration. Cette compagnie fut en mesure de réunir la technologie nécessaire à l'exploitation des larges gisements de plomb et de zinc à Kimberley et au raffinage du zinc à Trail. En moins de deux décennies, et grâce surtout au raffinage du zinc, la Cominco devint la compagnie minière la plus rentable de la Colombie-Britannique. La conclusion examine certaines conséquences de la croissance de la Cominco.