EN :
In 2004, Canadian composer Malcolm Forsyth (1936–2011) stated publicly that the simplest compositions, if genuine, often achieved the greatest profundity. He described the Adagio from his Double Concerto for Viola and Cello (2004) as “the greatest departure, for me, to this realm of a very, very simple and harmonious music.” This article explores Forsyth’s conception of simplicity by placing a close harmonic, motivic, and structural analysis in several contexts: the work’s history of revisions, what Mozart, Schubert, and Brahms reveal about musical simplicity, the debate on profundity in music, the discourse on “late style,” and personal anecdotes.
FR :
En 2004, le compositeur canadien Malcolm Forsyth (1936–2011) a déclaré publiquement que les compositions les plus simples, si sincères, atteignent souvent la plus grande profondeur. Il décrit l’Adagio de son Double Concerto pour alto et violoncelle (2004) comme « le grand départ, pour moi, vers ce royaume d’une musique très, très simple et harmonieuse. » Cet article explore la conception qu’a Forsyth de la simplicité par une fine analyse harmonique, motivique et structurale dans plusieurs contextes : l’histoire des révisions de la pièce, ce que Mozart, Schubert et Brahms révèlent de la simplicité musicale, le débat sur la profondeur en musique, le discours sur le « style tardif » et des anecdotes personnelles.