EN :
In William Caplin’s Classical Form (1998), the ending of a sonata-form exposition’s two-part transition and a two-part subordinate theme’s internal cadence share the same harmonic goal: the new key’s dominant. In this article, the author contends that the choice between the two is not as clear-cut as Caplin suggests, arguing that the functional role of these passages should be read within the context of the entire sonata movement, rather than on more localized analytical interpretations of the sonata’s sections taken in isolation. Two works are discussed: the first movement of Beethoven’s Piano Sonata op. 2, no. 3, and the first movement of the Piano Sonata op. 10, no. 2.
FR :
Dans l’ouvrage Classical Form de William Caplin (1998), la conclusion d’une transition en deux parties de l’exposition d’une structure sonate et la cadence interne d’un thème subordonné en deux parties partagent le même objectif harmonique : la dominante de la nouvelle clef. Dans cet article, l’auteur affirme que le choix entre les deux n’est pas aussi net que le suggère Caplin en faisant valoir que la fonction de ces passages doit être lue dans le contexte de la sonate entière, plutôt qu’à travers des interprétations analytiques plus limitées des mouvements de la sonate pris isolément. Deux oeuvres de Beethoven sont étudiées : le premier mouvement de la Sonate pour piano, opus 2, nº 3, et le premier mouvement de la Sonate pour piano, opus 10, nº 2.