Résumés
Abstract
This paper proposes that Mikhail Bakhtin's heteroglossia—the process of coming to know one's own language in the language of others—is evident in two of Debussy's compositions from Children's Corner, most directly in "Golliwogg's Cake-Walk" and more subtly in "Serenade for the Doll." In particular, "Serenade" collapses a number of historical horizons—some of these Wagnerian—as Debussy finds his own compositional path. Debussy's approach reflects the obsession La belle Époque had with the past, and moreover with its need to keep the past alive while fashioning a future through the blending of multiple voices.
Résumé
Cet article veut démontrer l’évidence de l’hétéroglossie — processus de connaissance de sa langue maternelle par le biais d’autres langues — de Mikhaïl Bakhtin dans deux compositions tirées des Children's Corner de Debussy, à savoir le « Golliwogg’s Cake-Walk » et, plus subtilement que dans le précédent, dans la « Serenade for the Doll ». La « Sérénade » comprime un certain nombre d’horizons historiques — certains wagnériens — au fil du développement d’un style original par Debussy. Son approche reflète l’obsession qu’entretient La belle Époque avec le passé dont elle ressent le besoin de conserver vivant tout en proposant un futur se retrouvant à travers le mélange de voix multiples.