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Le sixième texte de notre rubrique « Mobilisation des connaissances » rapporte une expérience de transfert de recherche sur le développement durable. Nous avons fait appel au professeur François Labelle et à sa collègue Anne-Marie Pichette, de l’Université du Québec à Trois-Rivières. Cette histoire est celle d’une équipe d’enseignants-chercheurs spécialistes du développement durable et engagés dans la diffusion de cette notion auprès des PME. Elle est aussi celle d’enseignants souhaitant initier leurs étudiants à la vulgarisation scientifique.
Le dispositif mis en place présente l’intérêt de diffuser en continu des informations, en s’appuyant sur une veille scientifique permanente et sur une vulgarisation régulière de celle-ci par des étudiants. Cette organisation originale remplit ainsi deux missions complémentaires à destination de deux de nos principales cibles : non seulement elle permet, comme les expériences précédemment rapportées dans cette chronique, un transfert de connaissances auprès des praticiens, mais elle assure aussi une diffusion et une appropriation de ces connaissances par les étudiants, et un développement de leur compétence à les rendre opérationnelles.
On voit donc ici nos rôles d’enseignants-chercheurs se rejoindre et se renforcer mutuellement : le chercheur, qui explore l’état de l’art et de la société et produit de la connaissance, le passeur, qui transmet ces connaissances en les traduisant pour ses cibles, l’enseignant, qui s’assure du développement des compétences de ses étudiants.
Comme dans les chroniques précédentes, nous retrouvons les différentes étapes de la démarche et un partage des questions que se sont posées les chercheurs tout au long du processus : une problématique interpellant une équipe de chercheurs, un rapprochement avec les praticiens et les raisons de ce dialogue, les principaux défis rencontrés et les bénéfices que chacun des acteurs a pu retirer de cette démarche partagée.
Bonne lecture !