Revue internationale P.M.E.
Économie et gestion de la petite et moyenne entreprise
Volume 8, numéro 3-4, 1995 Financement des PME
Sommaire (10 articles)
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Éditorial : finance et PME: quels champs pour quels enjeux?
Bernard Belletante et Nadine Levratto
p. 5–42
RésuméFR :
Ce travail veut rendre compte d'une manière d’aborder la PME sous un angle financier et dresser un état de la littérature existante, lequel état permet de repérer des axes de recherches. Après avoir situé le positionnement théorique de ce type de questionnement et défini le cadre d’analyse dans lequel il se situe, sont proposés des axes permettant de déterminer la place des PME dans l’économie financière et d’expliciter les déterminants ainsi que les formes prises par les politiques financières de ces entreprises.
Est ainsi suggérée une approche du positionnement financier à partir de la démographie d’entreprise; ce qui permet de procéder à un examen des spécificités financières de la PME au regard des différentes approches théoriques disponibles. En ce qui concerne l’analyse des politiques financières, de l’identification de cadres d’analyse découle une analyse heuristique des différents aspects stratégiques identifiés.
EN :
The purpose of this paper is to identify how SME’s are taking into consideration within the field of financial economics and to propose a state of art. On this basis is then proposed a kind of research agenda. So, after having defined the theoretical challenge in which we are involved, Section 1 shows how the questions about small firms finance may be answered using standard financial analysis, whereas Section 2 aims at explaining the characteristics of financial policies implemented by SME’s.
Using firstly industrial demography tools, we examine financial characteristics of firms employing less than 500 workers according to their age, what permits us then to compare the results obtained to available theoretical approaches. Secondly, and as far as financia! policy of SME’s is concerned, pointing up some fields of analysis authorises us to understand better the measures adopted, as well as the stratégie dimension of the policies implemented.
ES :
Éste trabajo quiere dessarollar la manera en que se puede abordar la pequeña y mediana empresa bajo un ángulo financiero y realizar una actualición de la literature existente sobre la cual se pueden encontrar unas vias de investigación. Despues de haber mostrado la posición teórica de sete tipo de reflexión y definido el campo de análisis en el cual se situa, son propuestas unas orientaciones que permiten determinar el lugar que ocupan las PyMEs en la economía financiera y detallar los determinantes igual que la forma tomas par la politica financiera de éstas empresas.
Así se propone un acercamiento a la postura financiera desde un punto de vista de la demografiá de la empresa que permite proceder a un examen de los detalles financieros de las PyMEs en comparación a las distinctas aproximaciones teóricas disponibles. En lo que concierne al análisis de la politica financiera, identificar unos campos de análisis autoriza a entender mejor tanto las medidas adoptadas como la dimensión estratégica de la politica implantada.
Articles
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Financement des entreprises et évolution du système financier
Henri Jullien et Bernard Paranque
p. 43–66
RésuméFR :
L’insuffisante capitalisation souvent évoquée à propos des PMI2 est en grande partie le résultat d’un effort d’investissement relatif similaire, si ce n’est plus fort, que celui de leurs concurrentes de plus grande taille. Elle est imputable, par ailleurs, à la difficulté d’accès aux marchés financiers pour cette catégorie d’entreprises. Pourtant le gain potentiel escompté d’une participation au capital d’une PMI paraît aussi élevé que celui obtenu dans une entreprise de taille plus grande.
Alors que la période 1985-1990 avait permis de développer toutes les techniques de financement sans contraintes particulières, les années récentes ont été marquées par divers facteurs conduisant les banques et, en règle générale, tous les opérateurs financiers à revenir largement sur des pratiques libérales qui avaient facilité l’accès des entreprises aux marchés des capitaux.
Face à la montée des risques et à la dégradation des résultats, les banques se sont montrées particulièrement sélectives vis-à-vis des PME. Soit elles ont largement supprimé les financements de secteurs considérés comme sinistrés (immobilier, BTP, informatique...), soit elles n’accordent des crédits qu’avec prudence.
Si l’analyse statistique fait ressortir des situations grandes entreprises/PMI relativement comparables, le constat pour les années récentes montre dans la réalité un niveau de risque sensiblement supérieur.
Par conséquent, au-delà d’un niveau raisonnable de fonds propres que le marché doit pouvoir fournir, la restauration d’un véritable partenariat basé sur la confiance entre banques et entreprises et le partage des risques dans le cadre d’un groupement financier sont, dans le contexte actuel, la voie la plus sûre pour que les entreprises disposent des financements qui leur sont nécessaires.
EN :
Inadequate capitalization of small and medium-sized industrial enterprises3 is a frequently mentioned phenomenon. It is largely the result of their investment effort, which is, relatively speaking, similar or greater than that of their larger competitors. This trend can also be attributed to the difficulty small firms have in gaining access to capital markets. And yet the potential gain to be expected from an interest in a small industrial enterprise seems to be as great as that from a larger firm.
In the years from 1985 to 1990, all types of financing techniques were able to develop without any particular constraints. However, in recent years, various factors have emerged to cause banks, and financial operators in general, to abandon many of the liberal practices that had given businesses easier access to financial markets.
Rising risks and falling profits have made the banks particularly selective in their dealings with small businesses. Either they have cut off most of their lending to sectors deemed to be in trouble, such as real estate, construction and data processing, or they take great care in giving loans.
Statistical analysis shows that large firms and small businesses are in fairly comparable situations, but the figures for recent years show that the actual level of risk is significantly higher.
As a result, the current context makes a new partnership built on trust between banks and businesses, along with the pooling of risks, the best way of ensuring that businesses get the financing they need, in addition to a reasonable amount of equity that they should be to raise on the market.
ES :
La insuff¡dente capitalización frecuentemente mencionada con respecto a las PyMIs4 (pequeñas y medianas industrias), se debe en gran parte a un esfuerzo relativo de inversión que es comparable o mayor que el de sus competidores de más envergadura. Por otra parte, se la puede atribuir al difícil acceso que tiene esta categoría de empresas a los mercados financieros. Sin embargo, el beneficio potencial esperado de una participación al capital de una PyMl parece ser tan elevado como el que se puede obtener en una empresa de mayor tamaño.
Mientras que el período 85-90 había permitido desarrollar todas las técnicas de financiación sin restricciones particulares, los años recientes se han caracterizado por diversos dactores que han llevado a los bancos, y por regla general a todos los operadores financieros, a un decidido cuestiona- miento de prácticas liberales que habían facilitado el acceso de las empresas a los mercados de capitales.
Ante la agravación de los riesgos y el empeoramiento de los resultados, los bancos se volvieron particularmente selectivos hacia las PyMEs. O bien han suprimido de manera generalizada la financiación de sectores considerados damnificados (inmobiliario, construcción y obras públicas, informática, etc.), osólo otorgan créditos con cautela.
Si bien el análisis estadístico pone de relieve situaciones de grandes empresas y de PyMIs que son relativamente comparables, el saldo de los años recientes muestra que en la realidad, el nivel de riesgo es sustancialmente superior.
Por consiguiente, por encima de un nivel razonable de fondos propios que el mercado debe poder proporcionar, la restauración de una auténtica colaboración, basada en la confianza, entre bancos y empresas, y la asunción compartida de riesgos en el marco de un pool constituyen, en el contexto actual, el método más seguro que permita a las empresas disponer de las finanzas necesarias.
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Rationnement du crédit et PME: une tentative de mise en relation
Maria Psillaki
p. 67–90
RésuméFR :
et article part du constat que les petites et moyennes entreprises ont en général un accès au financement externe beaucoup plus difficile que les grandes entreprises. Cela peut s’expliquer par le fait que le risque de défaillance des PME est statistiquement plus élevé que pour les grandes entreprises.
Notre contribution vise à présenter les raisons qui expliquent, sur le plan théorique, le refus de financement pour ce type d’entreprises. Pour ce faire, nous considérons que l’analyse de rationnement de crédit peut nous servir comme support théorique pour expliquer cette exclusion des PME en matière de financement.
Dans cette perspective, cette analyse répond à un double objectif: premièrement, étudier le phénomène du rationnement du crédit et plus particulièrement celui du « redlining » et montrer qu’il permet d’expliquer l’exclusion des PME aux ressources financières ; deuxièmement, proposer des pistes de recherche qui permettent d’envisager une diminution de l’ampleur de celui-ci. Dans cette optique, la prise en compte des relations de long terme et de clientèle constituent un moyen pour réduire le rationnement du crédit et jouent, par conséquent, un rôle fondamental dans l’octroi de prêts aux PME.
EN :
The starting point of this article is the observation that, because of statistically higher risk of default, the access to external finance of small and medium sized firms is in general more difficult than in the case of large ones.
The aim of our paper is to offer a theoretical explanation of why such firms are denied finance. Credit rationing, and more specifically redlining, is considered here as offering such an explanation.
In addition, the goal here is to provide some indications of how the credit rationing that small and medium sized firms endure can be reduced. Long term and customer relationships can be considered as a means of reducing credit rationing. They thus play a fundamental role in the process of the granting of loans to such firms.
ES :
Este articulo parte del hecho de que las pequeñas y medias empresas tienen un acceso al financiamento externo mucho más difícil que las grandes empresas. Esto puede explicarse porque el risgo de cierre de las PyMEs es estaticamento más elevado que para las grandes empresas.
Nuestra contribución tiene por objeto commo se puede teóricamente el recharo financiero en este tipo de empressas. Consideramos que la análisis de racionamiento de crédito puede servimos como apoyo teórico para explicar esta exclusion de las PyMEs en materia de financiamiento. Desde esta perspectiva, este análisis responde a un doble objectivo : por un lado estudiar el fenomeno de racionamiento de crédito y mas particularmente « redlining » y de enseñar que permite explicar la exlusion de las PyMEs de los recursos financieros, y por otro lado proponer las vias de investicatión que permitén considerar una disminución de su amplitud.
Desde ésta optica, tomar en cuenta las relaciones à largo plazo y de clientela constituyen un medio para reducir el racionemiento del crédito y por consecuencia jugarlá un papel fundamental a la bora de conceder préstamos a las PyMEs.
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Organisation industrielle, degré d'intégration bancaire des PME et analyse du risque
Christian Picory
p. 91–120
RésuméFR :
Alors que le financement bancaire demeure la principale modalité de financement de la dynamique des PME, de récentes études ont montré qu'en matière d'accès aux concours bancaires, ces firmes sont pénalisées en raison, d’une part, de leur taille et, d’autre part, de procédures d’évaluation du risque qui leurs seraient défavorables. L’objet de cet article est précisément d’examiner l’idée même de «risque PME» en tenant compte, premièrement, du degré d’intégration bancaire de l’activité de ces entreprises et, deuxièmement, de l’organisation industrielle dans laquelle elles s’inscrivent. Après avoir précisé les concepts de «risque de financement» et de «risque industriel», l’analyse montrera que le critère d’organisation industrielle constitue un critère pertinent de différenciation du risque de financement et du degré d’intégration bancaire de l’activité productive qui lui est associé. L’appréciation du risque de financement selon le critère de la taille apparaît dès lors particulièrement contre-productive.
EN :
While bank financing remains the principal method of financing the Small-and- Medium-Sized firms dynamic, recent studies show that these firms are penalized because of their size and their risk evaluation procedures. The aim of this paper is to analyze the idea of « Small-and-Medium-Sized firms - Risk» by taking into consideration the variation in the level of integration of such companies with banks and the criteria derived from the industrial organization within which they operate. The author defines the concepts of «financing-risk» and «industrial-risk» and highlights the role of the industrial organization criteria in explaining the differentiation of «financing-risk» and the bank integration of the production activities related to it. The evaluation of «financing-risk» according to the size of firms criteria appears therefore counterproductive.
ES :
Mientras que el financiamento bancario sigue siendo el principal modo de financiamiento de la pequeñas y medianas empresas (PyMEs), recientes estudios han demostrado que en materia de acceso a la asistencia bancaria, dichas firmas se ven penalizadas por una parte debido a su tamaño y por otra parte, a procedimientos de evaluación del riesgo que les serian desfavorables. La finalidad de este articulo es precisamente examinar la idea misma del « riesgo PME» teniendo en cuenta en primer lugar el grado de integración bancaria de la actividad de esas empresas y en segundo lugar, la organización industrial en la cual se enmarcan. Después de especificar los conceptos de «riesgo de financiamiento» y «riesgo industrial», el análisis mostrará que el criterio de organización industrial constituye un criterio pertinente de diferenciación del« riesgo de financiamiento » y del grado de integración bancaria de la actividad productiva que le está asociado. La apreciación del riesgo de financiamiento según el criterio de tamaño resulta entonces particularmente contraproducente.
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Le financement de la Mittelstand allemande
David B. Audretsch et Julie-Ann Elston
p. 121–147
RésuméFR :
Dans cet article, les auteurs cherchent à décrire comment la Mittelstand, c’est-à- dire les petites et moyennes entreprises, est financée en Allemagne. La première section rend compte du rôle de la Mittelstand allemande d’un point de vue statique et dynamique et établit des comparaisons avec les situations observables dans les principaux pays industriels développés. De manière générale, on s’aperçoit que la Mittelstand a joué un rôle plus important en Allemagne que dans des pays comme les États-Unis ou le Royaume-Uni. Le succès récurrent de la Mittelstand peut être expliqué par référence au système financier allemand qui se révèle largement relayé par des institutions connexes installées afin de satisfaire aux besoins spécifiques des grandes entreprises et des PME. Parallèlement, il est possible de prouver que malgré l’existence d’un tel système de financement, il existe une relation négative entre la taille des entreprises et la contrainte de liquidité qu’elles subissent. Il apparaît, enfin, que le système financier allemand se révèle particulièrement peu performant en ce qui concerne sa capacité à affecter des fonds aux entreprises naissantes dans les nouveaux secteurs d’activité.
EN :
The paper describes how the German Mittelstand, or small-and medium-sized entreprises, are financed in Germany. The first section of the paper documents the role of the German Mittelstand, both in a static and a dynamic framework, and contrasts it to that in other leading developed industrialized countries. In general, the Mittelstand has played a more important role in Germany than have small-and medium-sized enterprises in other developed industrialized nations such as the United States and the United Kingdom. The traditional success of the German Mittelstand is attributable to a system of finance which is richly layered by complementary institutions designed to meet the financial needs of both large and smaller enterprises. At the same time there is evidence that even under the German system of finance a negative relationship exists between liquidity constraints and firm size. And, it appears that the German system of finance is particularly vulnerable in its ability to channel funds into new firms in new industries.
ES :
Este trabajo intenta describir cómo la Mittelstand, en otros términos las pequeñas y medianas empresas, está financiada en Alemania. La primera parte expone el papel de la Mittelstand alemana desde un puntode vista estático y dynámico y establece las comparaciones con las situaciones observables en los principales países industrials desarollados. De una forma general, nos damos cuenta de que la Mittelstand a jugado un papel más importante en Alemania que en países como los Estados Unidos o Reino Unido. El éxito obtenido de la Mittelstand se puede ser explicado por referencia al sistema financiero alemán que se revela ámpliamente apoyado por instituciones adjuntas, instauradas para la satisfacción de las necessitades especificas de las grandes empresas y de las PyMEs. Paraélamente, es possible probas que a pesar de la existencia de un cierto sistema de financiamiento, existe una relación entre el tamaño de las empresas y de la necessidad de líquido que éstas sufren. Parece finálmente que el sistema financiero alemán se revela particulámente con poco rendimiento en lo que concierne a la capacidad de destinar fondos a las empresas que nacen dentro de nuevos sectores de actividad.
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Le financement des PME innovantes: sous quelles conditions les technopoles peuvent-elles constituer une réponse adéquate ?
Jean-Pierre Allegret
p. 149–163
RésuméFR :
La contrainte de financement des PME est un sérieux frein à leur dynamisme technologique. L'objet de ce texte est d’étudier dans quelle mesure le projet «Technopoles» peut constituer une réponse adéquate à cette contrainte de financement. Dans une première partie, nous montrons dans quelle mesure le projet « Technopoles » n’a pas engendré de synergies financières significatives. Dans une seconde partie, l’approche en termes de flexibilité financière permet d’identifier les conditions sous lesquelles les technopoles peuvent constituer une réponse adéquate aux contraintes de financement. La territorialisation est alors une condition nécessaire, mais non suffisante, au développement technologique.
EN :
The finance constraint of SMEs is an important impediment to their technological dynamism. The purpose of this paper is to study in what extent the technopolises can relaxe this finance constraint. In the first part, we demónstrate the absence of significant financial synergy generated by technopolises. In the second part, the financial flexibility approach leads to identify the conditions in order that technopolises can constitute an adequate response to the finance constraint. The territorialisation is a necessary - but not sufficient - condition to the technological development.
ES :
Las dificultades de financiación de las pequeñas y medianas empresas (PyMEs) constituye un freno importante a su dinamismo tecnológico. El objeto de este texto es estudiar en qué medida el projecto «technopoles» puede constituir una respuesta adecuada a estas dificultades de financiación. En una primera parte, mostramos en qué medida no ha generado el projecto «technopoles» sinergias financieras significativas. En una segunda parte, el enfoque en términos de flexibilidad financiera permite identificar las condiciones bajo las cuales las «technopoles» pueden constituir una respuesta adecuada a las dificultades de financiación. La «territorialización» representa, entonces, una condición necesaria, pero no suficiente, del desarrollo tecnológico.
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Capitalisation des entreprises québécoises: évolution et état de la situation
Jean Marc Suret et Laurence Arnoux
p. 165–179
RésuméFR :
À l’aide de données tirées des statistiques fiscales du gouvernement du Québec, nous montrons ici qu’il n’existe pas de relation systématique entre la taille et rendettement des entreprises québécoises. Les entreprises les moins endettées sont celles dont l’actif total se situe entre 100 000 et 1 million de dollars ainsi que les grandes entreprises, dont l’actif dépasse 50 millions de dollars. Inversement, les entreprises dont l’actif se situe entre 1 et 50 millions de dollars sont les plus fortement endettées et le phénomène semble particulièrement évident pour les entreprises de 5 à 15 millions de dollars d’actif. L’endettement élevé serait donc davantage une caractéristique des entreprises de taille moyenne que des plus petites. Par ailleurs, il existe une relation très nette entre la capacité à générer des bénéfices et l’endettement. À taille égale, la différence entre les niveaux d’endettement des sociétés imposables et non imposables atteint 25 points de pourcentage, alors que les différences dues à la taille ne dépassent pas 7 points de pourcentage.
EN :
This study, prepared using tax data from the Province of Québec, demonstrates that there is no systematic relationship between company size and leverage. In Québec, the smallest (defined as having between $100 000 and $1M in assets) and the largest (having more than $50M in assets) companies are the least levered. Inversely, companies having between $1M and $50M in assets have the greatest leverage, with those companies having between $5M and $15M in assets being the most heavily in debt. Consequently, high debt ratios appear to be a characteristic of medium-sized rather than small companies. In addition, we find a clear positive relationship between leverage and propensity to pay taxes. For companies in the same size category, the difference in the proportion of assets financed with debt between tax-paying and non tax-paying companies is 25 percentage points; the size categories themselves only explain a maximum of 7 percentage points of the proportion of debt financing used.
ES :
A partir de la información obtenida de las estadísticas fiscales del gobierno de Quebec, en el presente estudio se demuestra que no existe ninguna relación sistemática entre el tamaño y el nivel de endeudamiento de las empresas de Quebec. Las empresas menos endeudadas son las pequeñas empresas, aquéllas cuyo activo total se sitúa entre los 100,000 y el millón de dólares, y las grandes empresas, aquéllas cuyo activo total se sitúa a un nivel superior de 50 millones de dólares. Por el contrario, las empresas cuyo activo se encuentra entre uno y 50 millones de dólares son las más endeudadas; fenómeno bastante marcado para aquéllas que poseen un activo de cinco a 15 millones de dólares. El nivel de endeudamiento elevado será, más que todo, una característica de las empresas de tamaño medio que de las pequeñas empresas. Por otro lado, existe una relación marcada entre la rentabilidad y el endeudamiento. Considerando a empresas de la misma categoría, la diferencia entre los niveles de endeudamiento de empresas sujetas a impuesto y las no sujetas a impuesto llega a ser de 25 puntos porcentuales; mientras que la diferencia debida al tamaño no es mayor que siete puntos porcentuales.
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L'évolution de la structure de financement après un premier appel public à l'épargne: une étude descriptive
Josée St-Pierre et Robert Beaudoin
p. 181–203
RésuméFR :
D’après bon nombre d’auteurs ayant étudié les difficultés financières des PME, il semble que celles-ci souffrent d’un problème chronique de sous-capitalisation dû à leur accès limité aux différentes sources de financement offertes en général aux grandes entreprises. Dans cette étude essentiellement descriptive, nous avons voulu examiner des PME à deux stades particuliers de leur développement soit celui de la croissance et celui de l’accès au financement public. Les résultats indiquent que la croissance, la rentabilité et la taille semblent influer sur l’étendue de l’endettement dans le financement total ainsi que sur sa composition. On constate en plus que les PME réduisent leur endettement total au moment de l’accès à l’épargne publique, mais qu’elles l’augmentent dans les années suivantes. Ces quelques résultats préliminaires pourraient permettre de confirmer la théorie de Myers sur l’ordre hiérarchique qui semble convenir parfaitement à la spécificité des PME.
EN :
One of the major financial problems cited in the literature on small and medium size enterprises (SME) is that these one suffer from chronic undercapitalisation due to their limited access to financial markets open to large firms. In this descriptive research, we have considered SME at two specific stages of their life cycle: the growth cycle and the first public offering cycle. Our results indicate that growth, return on investment and size are related to the level of overall indebtedness and to the relative importance of short and long term debt. SME have a lower indebtedness immediately prior to their initial public offering but move back to a higher ratio in the years following the offering. These preliminary results suggest that the Myers pecking order theory on capital structure seems to apply very well to SME financing behavior.
ES :
Según un número importante de autores que han estudiado las dificultades financieras de las PyMEs, el problema crónico de descapitalización de éstas se debe al acceso limitado a las diferentes fuentes de financiación, ofrecidas en general a las grandes empresas (GE). En este estudio esencialmente descriptivo, hemos querido examinar las PyMEs en dos momentos particulares de su desarrollo, el de crecimiento y el de «financiamiento público». Los resultados demuestran que el crecimiento, la rentibilidad y el tamaño, influyen sobre la importancia del endeudamiento en la financiación total e igualmente sobre su composición. Se comprueba además que las PyMEs reducen su endeudamiento total en el momento de acceder al «ahorro público», pero lo aumentan en los años subsiguientes. Estos resultados preliminares sugieren que la teoría de Myers sobre el orden jerárquico es aplicable al comportamiento en la financiación de las PyMEs.
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Le financement de l'actif immatériel des nouvelles entreprises technologiques et innovantes
Alain Marion
p. 205–231
RésuméFR :
L’importance de l’effort d’investissement induit par la dynamique du processus de développement technologique génère dans les ETI (entreprises technologiques et innovantes), particulièrement celles de création récente ou de taille réduite, un besoin structurel de capital. Ce besoin, contrepartie de l’actif immatériel créé, est couvert, dans le cadre d’une hiérarchie de financement spécifique, d’une manière préférentielle par l’autofinancement, et pour le solde, par un recours privilégié aux capitaux propres, notamment au capital de risque.
Certains développements théoriques récents, notamment les travaux de Williamson sur l’adéquation des modes de financement au degré de spécificité des actifs, fournissent un cadre conceptuel original qui permet d’avoir une lecture explicative pertinente du comportement financier des ETI, complémentaire aux éclairages traditionnels de la théorie financière. Reste à approfondir la notion de spécificité appliquée aux actifs pour en renforcer le caractère opératoire.
EN :
The aim of this article is to study the capital structure choices in Small High Technology Firms. These firms are faced with a high rate of capital expenditure that generates structural needs of finance. This need, reflection of intangible asset created by accumulation of expenses, is covered preferably by internal finance, and for the remain, first by equity, secondly by debt.
Some recent theoritical developments, specially Williamson's works relative to the adequation between financial structures and characteristics of the assets, provides an original conceptual framework to explain financial behavior of Small High Technology Firms.
ES :
El objeto del presente trabajo es el estudio de las decisiones tomadas en la estructura del capital de pequeñas empresas de alta tecnología (EAT). Dichas sociedades se enfrentan con tasas de gastos elevadas que generan necesidades estructurales de financiación. Estas necesidades, contrapartida del activo immaterial creado por la acumulación de gastos, se cubre principalmente gracias a un financiamiento interno, y en segundo lugar a través de los fondos propios.
Algunas reflexiones teóricas recientes, especialmente los trabajos de Williamson relativos a la adecuación entre tipo de financiamiento y especificidades de las inversiones constituyen un marco conceptual original, complementario con los aportes tradicionales de la teoría financiera, que permite explicar el comportamiento financiero de las EAT. Queda pendiente un analisis más amplio del concepto de especificidad aplicado a las inversiones, que pueda mejorar su implementación.
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Origines, formes et importance du capital de risque direct: un survol international
Jean Marc Suret et Laurence Arnoux
p. 233–258
RésuméFR :
Cet article récapitule les résultats des divers travaux qui, dans le monde anglosaxon, ont étudié le financement direct (ou informel) de la PME. Le financement direct se compose de capitaux fournis par des particuliers, sans garanties, en dehors de tout processus formel d’intermédiation et en l’absence de liens familiaux. Ces particuliers sont connus sous le terme d’anges. Contrairement aux études antérieures, celle-ci aborde le financement direct du point de vue de l’entreprise à la recherche de fonds et tente d’apporter des éléments de réponse à trois questions. 1) Qui sont les anges et quel type d’investissement réalisent-ils ? 2) De quelle manière et sur quels critères ces investisseurs prennent-ils leurs décisions? 3) Quels sont les coûts et conditions de ce mode de financement et quelle est l'offre globale de capital direct? Le survol des études montre que le financement direct est un phénomène important sur le plan économique, bien que son caractère même en rende l’évaluation précise impossible. Les travaux antérieurs permettent de tracer un portrait des investisseurs directs et de caractériser les réseaux non structurés qui les lient. Finalement, l’analyse des modes de fonctionnement des anges permet de dégager certains avantages et problèmes propres au financement direct et de préciser la manière dont les PME devraient aborder ce type de financement.
EN :
This research presents a synthesis of the results of past studies on direct (or informal) investment in small business. Direct investment can be characterized as unguaranteed capital provided by individuals without any family relations to the financed businesses and in the absence of any intermediation. The individuals providing the financing are known in the literature as “angels”. As contrasted to past publications on the subject, this research adopts the point of view of the company seeking financing and attempts to provide answers to the following typical questions. Who are the angels and what types of investments do they undertake? How do they analyse possible companies for investment, and according to what criteria do they choose the companies financed? What are the conditions and costs of this type of financing, and what is the overall supply of direct capital? The survey indicates that direct investment is a material contribution to small business financing in spite of the impossibility of its precise evaluation. Past research provides a general description of the characteristics of direct investors and the unstructured networks by which they are linked. Finally, the analysis of the methods employed by angels to undertake direct financing activities permits the identification of certain advantages and problems specific to direct investment and some suggestions for small companies wishing to obtain access to this type of financing.
ES :
Es así como en este artículo se recopila los resultados de diversos trabajos que, en el medio de habla inglesa, han tomado al financiamiento directo (o informal) de las pequeñas y medianas empresas (PyMEs) como tema principal. El financiamiento directo se caracteriza por ser un capital proveniente de particulares sin ningún vínculo familiar, por no tener ninguna garantía, y por estar fuera de todo proceso formal de intermediación. Estos particulares son conocidos bajo el nombre de «ángeles». A diferencia de estudios anteriores, en este trabajo se adopta el punto de vista de la empresa en busca de fondos, y se intenta responder a las siguientes preguntas: 1) ¿ Quiénes son los llamados ángeles y qué tipo de inversión realizan? 2) ¿ De qué manera y sobre qué criterio éstos toman la decisión de investir en una determinada empresa? 3) ¿ Cuáles son los costos y las condiciones de este tipo de financiamiento, y cuál es la oferta global de capital directo?
Se llega a demostrar que el financiamiento directo representa una contribución importante para el tipo de empresa en estudio, a pesar que es imposible una estimación precisa de este tipo de financiamiento. Los estudios anteriores permiten revelar las características de los inversionistas directos, y describir la red no estructurada que los unen. Finalmente, el análisis de los métodos utilizados por los «ángeles» permite esclarecer algunas ventajas y problemas específicos del financiamiento directo, además sugiere la forma por la cual las PyMEs deben abordar este tipo de financiamiento.