Résumés
Abstract
Responding to Molson Coors’ 2021 attempt to implant commercials into the dreams of sleeping consumers, I explore how emerging forms of “targeted dream incubation” threaten to transform sleep from a condition of economic refuge into a state of intensified exposure to “24/7” rhythms of economic engagement. More specifically, I argue that developing research in “dream engineering” shifts contemporary relationships to sleep by suggesting that the time we spend asleep might become even more suitable to imposed procedures of economic production and consumption than time spent awake. Rather than re-affirming a fundamental incompatibility between sleep and capitalism, I argue that targeted dream incubation anticipates a future in which capitalism incorporates and exploits sleep as a novel frontier of economic optimization.
Résumé
En réponse à la tentative de Molson Coors d’implanter des publicités dans les rêves des consommateurs endormis, j’explore comment les formes émergentes d’« incubation de rêves ciblés » menacent de transformer le sommeil d’une condition de refuge économique en un état d’exposition intensifiée à des rythmes d’engagement économique « 24/7 ». Plus précisément, je soutiens que le développement de la recherche en « ingénierie des rêves » modifie les relations contemporaines au sommeil en suggérant que le temps que nous passons à dormir pourrait devenir plus adapté aux procédures imposées de production et de consommation économiques que le temps passé à l’état d’éveil. Plutôt que de réaffirmer une incompatibilité fondamentale entre le sommeil et le capitalisme, je soutiens que l’incubation ciblée des rêves anticipe un avenir dans lequel le capitalisme incorporera et exploitera le sommeil comme une nouvelle frontière d’optimisation économique.