Résumés
Abstract
This article discusses Amazonia—Music Theatre in Three Parts ([AMT] 2010), a collaboration between the Yanomami, Brazilian and German producers as a transcultural form of resistance that touches on issues of transculturation and Indigenous peoples’ culture and portrayal. We argue that AMT claimed legitimation as an opera and publicized the Yanomami’s views about what extractivism is doing to our planet: devastation beyond tipping points. We first discuss how the Yanomami had been portrayed in art before this opera, and then turn to how the operatic form of AMT was perceived by its reviewers; finally, we offer a critique of the reviewers’ arguments against labelling AMT as a transcultural opera, as we believe these arguments are mainly political. This article aims to demonstrate the fluidity of the boundaries between opera and musiktheater, and of what characterizes a transcultural experience.
Résumé
Cet essai traite de l’Amazonie — Théâtre musical en trois parties ([AMT] 2010), une collaboration entre producteurs yanomami, brésiliens et allemands, comme une forme de résistance transculturelle afin de discuter de la transculturation et de la culture et de la représentation des peuples indigènes. Nous soutenons que l’AMT a revendiqué sa légitimité en tant qu’opéra et a fait connaître les vues des Yanomami sur ce que la pensée extractiviste fait à notre planète: la dévastation au-delà des points de basculement. Tout d’abord, nous discutons de la manière dont les Yanomami ont été représentés dans l’art avant cet opéra; ensuite, nous discutons de la manière dont sa forme opératique a été perçue par ses critiques; enfin, nous discutons des arguments utilisés contre l’étiquetage de l’AMT comme un opéra transculturel pour des raisons que nous croyons être principalement politiques. Dans cet article, nous démontrons la fluidité des frontières entre l’opéra et le musiktheater ainsi que de ce qui caractérise une expérience transculturelle.