Résumés
Résumé
Le retour de Wifredo Lam à La Havane en 1942 coïncide avec son installation dans un atelier pourvu d’un double jardin : un jardin urbain, où il accueille les membres de l’intelligentsia havanaise ou européenne en exil, et la brousse, qui connecte l’arrière de la maison avec la nature périurbaine. L’intérêt de Wifredo Lam pour les potentialités plastiques des espèces végétales et animales du jardin devient un jeu de mélanges et d’hybridations qui fait émerger la puissance de la nature caribéenne et inaugure une nouvelle manière de représenter l’environnement dans l’art contemporain latino-américain.
Abstract
When Wifredo Lam returned to Havana in 1942, he settled down in a house with two gardens: an urban one, where he hosted Cuban and European members of the intelligentsia, and a wild one, which connected the alley behind his house with suburban nature. Lam’s interest in the aesthetic potentialities of the plant and animal species growing in his garden becomes a way of exploring hybridization as a manifesto of the power of Caribbean nature. It also inaugurates a new way of representing the natural world in Latin American contemporary art.