Résumés
Abstract
This essay analyzes the use of time-lapse cinematography in the early 20th century to unlock worlds hitherto “closed to man” (Balázs). I demonstrate how the new “image worlds” of time-lapse influenced biologists such as Jakob von Uexküll and 1920s avant-garde theorists alike. Using the 1926 hybrid German “cultural film” Das Blumenwunder (The Miracle of Flowers) as my primary case study, I examine how the film aims to present the “inner rhythm” of plants as an alternative temporality, which challenges an anthropocentric world view and at the same time dialogues with the ecstatic rhythms of modern dance. I discuss the film’s self-reflexive use of time-lapse technology, its reception history in the context of the avant-garde and new trends in reform pedagogy, and the specific use of Ausdruckstanz choreography to respond to industrial rhythms and to create a new mimetic form of affect.
Résumé
Cet article analyse la cinématographie d’images en accéléré pratiquée au début du 20e siècle afin de démontrer comment les nouveaux mondes dès lors accessibles par de telles images ont influencé certains biologistes, comme Jakob von Uexküll, et théoriciens de l’avant-garde des années 1920. À partir du « film culturel » allemand Das Blumenwunder (Le miracle des fleurs, 1926), l’auteur examine la manière dont le film cherche à traduire le « rythme intérieur » des plantes, une temporalité qui contesterait une conception anthropocentrique du monde tout en s’accordant aux rythmes extatiques de la danse moderne. L’auteur discute de l’usage auto-réflexif de la technologie d’images en accéléré, de l’histoire de sa réception au sein de l’avant-garde et de la réforme pédagogique, ainsi que de l’utilisation spécifique de la chorégraphie d’Ausdruckstanz pour créer une nouvelle forme mimétique d’affect en réponse aux rythmes industriels de l’époque.