Résumés
Abstract
The elevator, like the train and other icons of automated movement, would seem to hold a natural affinity with cinema, a kind of machine for making non-habitual space and time. Elevators displace human activity and effort, opening up instead a range of other types of encounters and types of mobility. As time-based mediums, elevators are zones of duration where the potential for change is made manifest. Unlike trains, however, elevators have not received or drawn critical interest on the part of cinema studies. This paper looks at the enduring verticality of cinematic elevators through a Bergsonian sense of duration as “infidelity to the self”, presenting a close reading of the elevator murder in Brian DePalma’s Dressed to Kill (1980) and a broader consideration of the elevator in cinema and urban culture.
Résumé
À l’instar d’icônes du mouvement automatisé, comme le train, l’ascenseur semble présenter une affinité naturelle avec le cinéma dans la mesure où il crée un espace-temps non habituel. Les ascenseurs dévient les activités et les efforts humains, en déployant d’autres formes de mobilité et de rencontres. En tant que médiums temporels, les ascenseurs représentent des zones de durée où se manifeste explicitement un potentiel de changement. Mais, contrairement aux trains, les ascenseurs n’ont jamais fait l’objet d’études cinématographiques approfondies. Cet article se propose de penser l’axe vertical des ascenseurs cinématographiques à partir de la conception « bergsonnienne » de la durée comprise comme « infidélité à soi ». Le célèbre meurtre dans un ascenseur du film Dressed to Kill (1980) de Brian de Palma servira de point d’ancrage afin de mener cette étude sur le rôle de l’ascenseur au cinéma et dans la culture urbaine.