Résumés
Résumé
La photographie du visage, l’empreinte digitale et l’autoradiogramme de l’ADN sont considérés comme différentes modalités d’un même paradigme d’identification des individus fonde sur l’inscription corporelle de l’identité et sur l’objectivité de l’enregistrement. L’auteur analyse ces présupposés et illustre leur application avec la mise au point du portrait d’identité par Alphonse Bertillon à la fin du XIXe siècle. Malgré l’évolution des modalités d’identification — du visage à l’ADN — le principe de la physiognomonie demeure, c’est-à-dire que l’indice corporel servant à contrôler l’identité sert aussi à diagnostiquer une identité essentielle. L’auteur souligne que la chirurgie, la génétique et l’image numérique, qui participent à l’évolution des techniques d’identification, modifient la conception et la représentation contemporaines du visage.
Abstract
Photography, digital printings and DNA profile are different modalities of the same identification paradigm, which is based on bodily inscription of identity and objective recording. This article analyses these presumptions and illustrates their application in the history of scientific photography, namely through the invention of the ID card by Alphonse Bertillon at the end of the 19th century. Albeit the evolution of individual markers — from face to DNA — the physiognomic principle is maintained, since the index that allows checking identity also serves to determine an “essential” identity. The author argues that surgery, genetics and digital imagery, relevant in the improvement of identification techniques, change our conception and representation of the face.
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