Résumés
Résumé
Lors de son exposition rétrospective au Centre Pompidou en 2003, Sophie Calle a dévoilé des oeuvres inédites, créées pour l’occasion. Cette étude, qui se nourrit aussi d’une collaboration curatoriale et éditoriale avec l’artiste depuis 2002, considère les problématiques originales abordées par les pièces Unfinished (1988-2003), Une jeune femme disparaît (2003), Voyage en Californie (2003) et Douleur exquise (1984-2003). L’oeuvre n’est plus envisagée d’un simple point de vue intertextuel et narratif. Le postulat est celui d’une autonomie renouvelée de l’image, qui révèle l’omniprésence des métaphores de la disparition, du manque et de la perte. La relique pourrait devenir ici l’expression d’un impossible deuil, en filigrane, dans l’oeuvre.
Abstract
During her retrospective at the Centre Pompidou in 2003, Sophie Calle unveiled new works produced for the occasion. This essay, generated by a curatorial and editorial collaboration with the artist begun in 2002, considers the original issues at stake in pieces such as Unfinished (1988-2003), A woman vanishes (2003), Journey to California (2003) and Exquisite Pain (1984-2003). This body of work is not only looked at from an intertextual and narrative point of view. The basic premise now relies on a renewed autonomy of the image, which reveals the omnipresence of metaphors of disappearance, lack, and loss. The relic may become the symbol of an impossible mourning, as a watermark in the work.
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