Résumés
Abstract
Gay Games III were held in Vancouver in August 1990. This paper analyzes the effects of three different moments of homophobic backlash faced by organizers of that event. While quiet institutional homophobia might have been tolerated, public representations of blatant homophobia could be mobilized by the organizers of Gay Games IIII to their advantage. The effects of a hateful campaign paradoxically functioned as an interesting condition of possibility for Gay Games' credibility. I then suggest that the limitations of these liberal strategies were shown up by the fractures within local lesbian and gay communities, demonstrating the weaknesses of accepting tolerance as a limit to the possible.
Résumé
Les troisièmes Jeux Gais ont eu lieu à Vancouver en août 1990. Ce document analyse les effets de trois moments différents du ressac homophobe auquel ont fait face les organisateurs de cet événement. Même si l’homophobie institutionnelle discrète aurait pu être tolérée, les organisateurs de ces jeux ont pu tourner à leur avantage les représentations publiques de l’homophobie flagrante. Les effets d’une campagne de haine ont paradoxalement été favorables à la possibilité de tenir des Jeux Gais crédibles. Je crois donc que les fractures observées dans les communautés lesbienne et gaie locales ont fait ressortir les limites de ces stratégies libérales en démontrant les failles de l’acceptation de la tolérance comme limite du possible.
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