Résumés
Abstract
The Progressive years, from the 1890s to 1919, were the last period of American history during which the “national faith” was publicly proclaimed in the political arena. By the 1930s, politicians excused themselves from appearing on platforms with the ministers and the symbols of Christian faith. Protestant clergymen owed their lease on the attentions of the politicians and the voting public of those years to the intellectuals' patience with the liberal preachers ' reinterpretation of the agenda of progress in terms of the imminent, poslmillenial “Kingdom of God.” Meanwhile, the spectacular advance of premillenialism in the ranks of the laity embarrassed the clergy by exposing the gulf between the liberal-philosophic commitments of the learned leadership and the continued investments of the laity in a supernaturalist understanding of the Christian faith. The vehemence of the Social Gospelers ' denunciation of premillenialism is the best clue to their determination not to accept the reality that would henceforth govern the life of the churches: that Christian faith and doctrine no longer belonged in the general culture.
Résumé
La période du progressisme qui, dans l'histoire des États-Unis, s'étend des années 1890 à 1919, fut la dernière période pendant laquelle on a entendu parler de « religion nationale » dans l'arène politique. Dans les années 1930, les hommes politiques s'excusaient lorsqu'ils avaient à partager l'estrade avec des pasteurs, arborant les symboles de la foi chrétienne. Le clergé protestant a perdu la faveur des hommes politiques et de l'électorat de cette période au profit des prêcheurs libéraux, à cause de l'attitude conciliante des intellectuels devant l'interprétation qu'offraient ces derniers des voies du progrès de l'humanité, allant vers un « Royaume de Dieu » imminent et postmillénariste. Pendant ce temps, l'avance spectaculaire du prémillénarisme chez les laïques embarrassait le clergé, tant était clair qu'il existait un fossé entre le libéralisme de l'élite cultivée et l'attitude des laïques encore liés à une conception surnaturelle de la foi chrétienne. Que les Social Gospelers aient violemment dénoncé le prémillénarisme, c'est là le meilleur indice que l'on puisse voir de leur refus d'accepter une réalité qui allait régir la vie des Eglises, à savoir que désormais, la foi et la culture chrétienne ne feraient plus partie de la culture générale.
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