Résumés
Abstract
Germany's revisionist policy in the interwar period constituted a prime source of international instability. From the Treaty of Versailles to the advent of Adolf Hitler, the statesmen of the Weimar Republic pursued a purposeful, nationalistic diplomacy aimed at eroding the treaty's main provisions. Revisionspolitik, which united most segments of the Reich public, was highly successful: the divisions among the former allies and Soviet Russia helped contribute to the achievements of the statesmen Rathenau, Stresemann and Bruning. By 1933 the Nazi regime, less prudent and more militant, was able to build on its predecessors' labours to regain German hegemony in Europe, supported by a nation grown accustomed to an irredentist foreign policy as welt as by diplomatic partners who had largely acquiesced in Berlin's revisionism. Though historians still differ over the style, methods, individual practitioners, and short- and long-term goals of Weimar foreign policy, it seems clear that it was the most pervasive, integral element of republican diplomacy.
Résumé
La politique révisionniste de l'Allemagne pendant l'entre-deux-guerres a constitué une source première d'instabilité internationale. Du Traité de Versailles à l'avènement d'Adolf Hitler, les hommes d'état de la République de Weimar poursuivirent délibérément une diplomatie nationaliste visant à miner les principales dispositions du traité. La Revisionspolitik, qui unissait la plupart des tranches de la population du Reich, remportait un vif succès : les divisions parmi les anciens alliés et la Russie soviétique contribuèrent aux réalisations des hommes d'État Rathenau, Stresemann et Brüning. En 1933, le nouveau régime Nazi, moins prudent et plus militant, fut en mesure de récolter les fruits du labeur de ces prédécesseurs pour rétablir l'hégémonie allemande en Europe. Les dirigeants nazi étaient aidés en cela par une nation maintenant habituée à une politique étrangère de type irrédentiste aussi bien que par des partenaires diplomatiques qui avaient largement appuyé le révisionnisme de Berlin. Même si l'opinion des historiens continue de différer sur le style, les méthodes, les pratiques individuelles et les buts à court et long terme de la politique étrangère de Weimar, il apparaît clairement que ce fut là l'élément le plus dominant de la diplomatie républicaine.