Résumés
Résumé
La ville d’Asbestos est le foyer de ce qui était autrefois la plus grande mine d’amiante à ciel ouvert dans le monde, la mine Jeffrey. La majorité de son histoire a été dominée par l’exploitation de la ressource qui lui donna son nom, et aussi la compagnie américaine propriétaire de la mine, la Johns-Manville Company, qui opéra un style agressif de gestion du territoire. En procédant à l’élargissement des limites de la mine dans la communauté afin de répondre à une demande mondiale croissante pour l’amiante, la Johns Manville provoqua des transformations radicales de l’environnement et du paysage local. Face à l’effondrement de l’industrie mondiale de l’amiante, la Johns-Manville intensifia ses plans d’expansion, au grand détriment de la communauté locale. Celle-ci, cependant, n’est pas demeurée muette lors de ces transformations, et cet article examine la façon dont elle a négocié un équilibre entre le progrès et l’épicentre de cette industrie minière.
Abstract
The town of Asbestos is home to what was once the largest opencast asbestos mine in the world, the Jeffrey Mine. Most of the town’s history has been dominated by the resource industry that gave it its name and by the American Johns-Manville Company, which owned the mine and carried out an aggressive style of land management. When it expanded the edges of the mine into the community in order to meet rising global demand for asbestos, the company brought radical changes to the local environment and landscape. As the global asbestos industry began to collapse, Johns-Manville stepped up its expansion plans, much to the detriment of a local community that, however, did not remain voiceless in this process. This paper examines how the community negotiated a balance between progress and place at the epicentre of this mining industry.