Résumés
Résumé
Donner une place dans l’histoire à des personnages et à des groupes oubliés, c’est un peu le pain et le beurre du travail des historiens et des historiennes. Il y a des personnages qui ont cependant laissé si peu de traces qu’il faut parfois suppléer à l’absence de sources pour tracer leur portrait. Cet article se propose de questionner la quasi-absence de la mémoire collective et institutionnelle de soeur Catherine Demers et de mettre en lumière le rôle de fondatrice de cette couturière qui a consacré près d’un demi-siècle à la communauté des Soeurs de la Charité de l’Hôpital général de Montréal.
Abstract
Giving forgotten groups and individuals a place in history is in many ways the bread and butter of the historian’s work. But since some individuals have left so few traces, it becomes necessary to compensate for a lack of sources when drawing their portrait. This article will question the virtual absence of Sister Catherine Demers from the collective and institutional memory while shedding some light on the role played by this seamstress who spent almost half a century among the Sisters of Charity of the General Hospital of Montreal (the Grey Nuns).