Résumés
ABSTRACT
Marine sediments from the late-glacial Champlain Sea have been sampled at 20 localities representing the deeper part of the basin, between Ottawa and the Rivière St-François, Québec. Foraminiferal assemblages have been extracted and a sequence of three deep water and two shallow water ecozones recognized. The lowermost zone (A) is characterized by Cassidulina reniforme, Islandiella helenae and I. norcrossi and represents a paleosalinity of 25 to 30%o. The overlying zone B is dominated by Elphidium excavatum. It represents salinities decreasing from 25 to as low as 10%o. The uppermost zone (C) contains only a sparse assemblage of a morphotype of E. excavatum. If suggests a paleosalinity of no more than 10%o. A mostly unfossiliferous silt and clay layer of variable thickness (post-C) occurs above zone C. It is probably lacustrine. Below zone A and above the Late Wisconsinan till there is a pre-A interval whose variable assemblages represent hyposaline environments east of Montréal, predominantly lacustrine conditions west of Montréal and alternating hyposaline/ lacustrine environments near and south of Montréal. Bottom water temperatures were probably "Arctic" (within a few degrees of 0°) from the pre-A interval up to zone B inclusively. The data from zone C are too poor to estimate temperatures. The shallow water zones indicate environments with high (zone EH) or low (zone EA) salinities but of shallower depths than the deep water zones. The existence of two sequences is interpreted as the result of (probably seasonal) water stratification. The data does not allow to determine the depth of the limit between the shallow and deep waters.
RÉSUMÉ
Des dépôts marins tardiglaciaires de la Mer de Champlain ont été échantillonnés à 20 sites entre Ottawa et la rivière Saint-François, représentant la partie profonde du bassin. Les assemblages de foraminifères ont permis de reconnaître une séquence de trois écozones d'eau profonde et une autre séquence de deux écozones d'eau peu profonde. La zone inférieure de la première séquence (A) est caractérisée par Cassidulina reniforme, Islandiella helenae et I. norcrossi, et indique une paléosalinité de 25 à 30 %o. La zone suivante (B) est dominée par Elphidium excavatum et représente un déclin des salinités, variant de 25 à aussi peu que 10%o. La zone supérieure (C) ne contient qu'un nombre réduit d'un morphotype d'E. excavatum indiquant une paléosalinité n'excédant pas 10 %o. La zone C est recouverte par une épaisseur variable d'argile et de silt en général stérile et probablement lacustre (post-C). Entre la zone A et le till du Wisconsinien supérieur, il existe un intervalle pré-A dont les assemblages variables indiquent des milieux hyposalins à l'est et principalement lacustres à l'ouest de Montréal. Près de Montréal et au sud, on observe une alternance de conditions hyposalines et lacustres. La température des eaux profondes était probablement « arctique » (à près de 0°C) de l'intervalle pré-A jusqu'à la zone B inclusivement. Les zones d'eau peu profonde indiquent des milieux de salinité élevée (zone EH) ou réduite (zone EA), mais de bathymétrie plus faible que les zones d'eau profonde. L'existence de deux séquences distinctes semble être le produit d'une stratification (probablement saisonnière) des eaux. Les données ne permettent pas de déterminer la bathymétrie de la limite entre les eaux profondes et peu profondes.
ZUSAMMENFASSUNG
Zwischen Ottawa und dem Fluss St-François, Québec, wurden an 20 Fundorten im tieferen Teil des Beckens Proben von Sedimenten aus dem spâtglazialen Champlain-Meer entnommen. Foraminifera-Verbindungen wurden herausgelôst und eine Folge von drei Tiefwasser- und zwei Seichtwasser-Ôkozonen festgestellt. Die unterste Zone (A) ist gekennzeichnet durch Cassidulina reniforme, Islandiella helenae und I. Norcrossi und hat einen Palàosalzgehalt von 25 bis 30%o. Die darùberliegende Zone B wird von Elphidium excavatum beherrscht. Sie repràsentiert abnehmenden Salzgehalt von 25 bis so niedrig wie 10%o. Die oberste Zone (C) enthàlt nur eine geringe Menge eines Morphotypus von E. excavatum. Sie lâsst vermuten, dass der Salzgehalt 10%o nicht ùberschreitet. Ùber der Zone C befindet sich eine vorwiegend nichtfossilhaltige Schlammund Lehmschicht unterschiedlicher Dicke (post-C). Sie stammt môglicherweise von einem See. Unter der Zone A und ùber der Grundmoràne aus dem spâten Wisconsin befindet sich ein Prà-A-Intervall, dessen verschiedene Verbindungen ôstlich von Montréal eine hyposaline Umgebung, westlich von Montréal vor allem See-Bedingungen und abwechselnd hyposaline/See-Bedingungen bei und sùdlich von Montréal reprâsentieren. Die Temperature auf dem Wassergrund waren wahrscheinlich "arktisch" (nahe bei 0°) von dem Prà-A-Intervall bis einschliesslich der B-Zone. Die Daten von der C-Zone sind zu spàrlich, um Temperaturen zu schàtzen. Die Niedrigwasserzonen weisen auf Umwelten mit hohem (EH-Zone) oder niedrigem (EA-Zone) Salzgehalt aber niedrigeren Tiefen als die Tiefwasserzonen. Die Existenz zweier Folgen scheint das Ergebnis von (wahrscheinlich saisonbedingter) Wasserschichtung zu sein. Die Daten erlauben nicht die Tiefe der Grenze zwischen niedrigem und tiefem Wasser zu bestimmen.
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