Résumés
ABSTRACT
The late-glacial and Holocene paleoenvironmental sequence for the Frobisher Bay area is outlined using glacial, sea level, and palynological evidence. A rapid retreat of ice from the late Foxe glacial maximum in the lower part of the bay after 11,000 BP was followed by a series of stillstands or minor readvances between ca. 8500 and 7000 BP and possibly later, before the final disappearance of the inland ice centred near Amadjuak Lake. Lithostratigraphy of three buried organic sections which together represent deposition occurring over the period from 5500 to 400 BP indicates a change from a relatively warm, moist environment before 5500 BP to neoglacial conditions, with the coldest phases centred around 5000, 2700, 1200 BP and probably sometime after 400 radiocarbon years BP. As evidenced by peat growth and pollen data, milder, wetter conditions prevailed from 4500 to 3000 BP and again from ca. 2600 to 1800 BP. Peat growth and soil organic fractions point to lesser mild intervals ca. 900 BP and 400 BP, but these are not apparent in the pollen assemblage. The pollen record does not extend to the last four centuries; however, lichenometric studies of neoglacial moraines by DOWDESWELL (1984) show that the maximum late Holocene advance of glaciers in the area occurred within the last century. Modern pollen samples indicate that the present vegetation of the inner Frobisher Bay area is comparable to that of the milder intervals of the late Holocene.
RÉSUMÉ
La présente étude porte sur l'évolution paléoenvironnementale fini-glaciaire et holocène de la région de la baie de Frobisher et se fonde sur les niveaux marins ainsi que sur des témoins polliniques et glaciaires. Le retrait rapide des glaciers dans la partie intérieure de la baie depuis 11 000 BP a été suivi d'épisodes de stabilité et de récurrences mineures entre 8500 et 7000 ans BP. et peut-être plus tard, avant la disparition définitive des glaces continentales dont le centre se trouvait près du lac Amadjuak. L'analyse a porté sur trois sections de sol enfoui qui représentent les dépôts accumulés entre 5500 et 400 ans BP. La lithostratigraphie révèle le passage d'un climat relativement humide et chaud, il y a plus de 5500 ans, à un climat néoglaciaire dont les périodes les plus froides se situent vers 5000, 2700 et 1200 ans BP et probablement après 400 ans BP. La tourbe et les données polliniques témoignent de conditions climatiques plus douces et plus humides pour les périodes allant de 4500 à 3000 ans BP et d'environ 2600 à 1800 ans BP. Mais, contrairement aux associations polliniques, la tourbe et certaines portions organiques de sol font penser qu'ont existé des intervalles plus frais environ de 900 à 400 ans BP. Les données pollinique ne donnent aucun renseignement sur les quatre derniers siècles. Cependant, les études Ii-chénométriques que DOWDESWELL (1984) a faites sur les moraines néoglaciaires révèlent que, dans la région pendant l'Holocène supérieur, l'avancée maximale des glaces s'est produite au siècle dernier. Des échantillons polliniques récents démontrent que la végétation actuelle de l'intérieur de la baie de Frobisher ressemble à celle qu'on trouvait pendant les intervalles tempérés de l'Holocène supérieur.
ZUSAMMENFASSUNG
Die spàtglaziale und holozàne Abfolge des Palâomilieus im Gebiete der Frobisher Bucht wird durch glaziale, Meeresspiegel- und palynologische Beweise umrissen. Ein rasches Zurùckweichen des Eises aus dem niederen Teil der Bucht hat sich nach 11 000 BP ereignet. gefolgt von mehreren Stillstânden oder kleinerem Wiedervorrùcken zwischen etwa 8500 und 7000 BP oder evtl. spater, bevor das Inlandeis schliesslich verschwunden ist. Drei verdeckte Bodenprofile sind analysiert worden, die zu-sammen die Ablagerung der Zeit von 5500 bis 400 BP darstellen. Die Lithostratigraphie hat eine relativ warme, feuchte Umgebung vor 5500 BP ergeben, die sich alsdann zu neoglazialen Zustânden geàndert hat, mit dem Mittel der kâltesten Phasen um etwa 5000, 2700, und wahrscheinlich auch irgandwann nach 400 Radiokohlenstoffjahren BP. Torfwuchs sowie auch palynologische Daten zeigen, dass milde, feuchte Zustânde von 4500 bis 3000 BP und dann nochmals von etwa 2600 bis 1800 BP vorgeherrscht haben. Der Torfwuchs und der organische Anteil des Bodens deuten auch auf kleinere milde Zeitspannen um etwa 900 und 400 BP, aber dièse sind nicht aus der Pollenvergesellschaftung ersichtlich. Fur die jùngsten vier Jahrhunderte fehlen Pollenunterlagen; aber durch Untersuchung der Flechten auf neoglazialen Morânen hat DOWDESWELL (1984) fur dieses Gebiet ein spatholozànes Gletschervorrùcken wahrend des letzten Jahrhunderts belegen konnen. Pollenmuster beweisen. dass sich im Gebiet der inneren Frobisher Bucht die heutige Pflanzendecke gut mit der Vegetation mlldererer Spâtholozànintervalle vergleichen làsst.
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