Résumés
Résumé
Depuis une dizaine d’années, Adrien Arcand a fait l’objet de divers ouvrages sur ses écrits fascistes et antisémites et son mouvement qui a attiré quelques centaines d’adeptes au Québec au cours des années 1930. Peu de choses ont été écrites au sujet de son influence et son rayonnement international. Dans les années 1930, Adrien Arcand s’est forgé une solide réputation parmi les chantres de l’antisémitisme dans le monde en participant activement à la diffusion des Protocoles des Sages de Sion, et en publiant La Clé du Mystère, une brochure hautement antisémite qui vise à prouver l’authenticité des Protocoles des Sages de Sion. Arrêté en 1940, puis emprisonné durant toute la Seconde Guerre mondiale, Adrien Arcand recouvre la liberté en 1945. Il continue de correspondre avec les têtes de pont de l’antisémitisme dans le monde : Henry Hamilton Beamish, Arnold Spencer Leese, sir Barry Domville, Gerald Hamilton, Robert Edmundson et Henry Coston jusqu’à sa mort en 1967. Son plus illustre admirateur, le négationniste germano-canadien Ernst Zündel, qui a été libéré en mars 2010 après avoir purgé une peine de sept ans de prison en Allemagne pour avoir nié l’existence de l’Holocauste, voyait Arcand comme son mentor.
Abstract
Over the last decade, various studies have examined Adrien Arcand’s fascist and anti-semitic papers, as well as the movement he led, which attracted a few hundred followers in Quebec during 1930s. Yet little has been written about Arcand’s international influence. In the 1930s, he built up a solid reputation among champions of anti-Semitism around the world by actively participating in the distribution of The Protocols of the Elders of Zion and by publishing The Key to the Mystery, a highly anti-Semitic brochure that aimed to prove the authenticity of The Protocols of the Elders of Zion. Arrested in 1940, Arcand was detained for the remainder of the Second World War. From his release in 1945 until his death in 1967, he continued to correspond with the world’s leading anti-Semites : Henry Hamilton Beamish, Arnold Spencer Leese, Sir Barry Domville, Gerald Hamilton, Robert Edmundson, and Henry Coston. His most famous admirer, the German-Canadian Holocaust denier Ernst Zündel, who was deported from Canada in 2002 to serve a seven-year prison sentence in Germany, considered Arcand to be his mentor.